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Violée à l’âge de 10 ans aux USA, cette enfant ne pourra pas avorter dans son État

Publié par Mia le 04 Juil 2022 à 15:35
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Depuis plusieurs jours, les États-Unis vivent un grand tournant. En effet, la Cour Suprême du pays vient de décider de laisser le choix à chaque État sur la question de l’avortement. Ainsi, tous les États peuvent maintenant choisir si oui ou non ils interdisent l’IVG. Actuellement, une quinzaine d’entre eux ont déjà fait adopter l’interdiction pour l’Interruption Volontaire de Grossesse.

C’est le cas au Texas, par exemple, mais aussi au Tennessee ou encore dans le Missouri. Dans ce cadre, l’État de l’Ohio a baissé à six semaines le délai légal pour pouvoir un avortement sur son territoire. Une mesure qui a profondément impacté les victimes d’abus sexuels, dont cette petite-fille de 10 ans, désormais contrainte d’avorter dans un autre État.

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Une petite-fille obligée d’aller avorter dans un autre État

Il y a quelques jours, la Cour Suprême des États-Unis d’Amérique a accepté que les États puissent choisir individuellement si oui ou non ils interdisent l’avortement dans leurs contrées. Ainsi, de nombreux territoires sont aujourd’hui en train de restreindre l’IVG, voire d’interdire sa pratique. C’est le cas dans l’Ohio, où le délai pour avorter a été réduit à 6 semaines. Une contrainte de temps pour toutes les femmes qui désirent interrompre leur grossesse. Un énorme problème d’autant que, dans cet État, les demandes d’IVG sont en net augmentation. Parmi les personnes souhaitant avorter, une petite-fille de seulement 10 ans se voit contrainte d’aller dans un autre État du pays pour son avortement. L’enfant a dû partir dans l’Indiana pour cette intervention, comme le précise l’Indianapolis Star ce samedi.

D’après ce même média, la petite-fille a dû avorter en urgence et elle avait dépassé (de peu de temps) le délai demandé pour l’IVG dans l’État de l’Ohio. Ni elle, ni le corps médical qui l’avait prise sous son aile, n’avait remarqué la grossesse avant. Selon l’Indianapolis Star, la petite-fille a été prise en charge par la gynécologue Caitlin Bernard, trois jours après la décision prise par la Cour Suprême. Il était donc déjà trop tard. L’enfant aurait subi des abus sexuels qui auraient conduit à cette grossesse non désirée. De plus, les médecins sont restés unanimes sur cette affaire, la petite-fille était bien trop jeune pour donner naissance.

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Un nombre fou de demandes d’IVG en Indiana

L’avortement est sur le point de disparaitre sur certains territoires, la sodomie est en train de suivre au Texas. Alors, forcément, beaucoup de personnes commencent à partir vers d’autres États du pays, des États dans lesquels l’IVG est encore légale. Par ailleurs, nous observons en ce moment des mouvements de populations sur le territoire américains vers des États majoritairement démocrates.

C’est le cas en Indiana, où cette petite-fille de 10 ans est partie avorter. Dans cet État, l’IVG demeure autorisée et le nombre de demandes d’intervention a explosé sur ce territoire. Par ailleurs, il semble que de nombreux citoyens étasuniens tentent de déménager vers d’autres États en ce moment même. Il faut dire qu’après l’IVG, la sodomie, ce pourrait bien être au tour du mariage pour tous de disparaitre. Une mesure qui a de quoi effrayer de nombreuses personnes.

En tout cas, cette affaire d’une petite fille de 10 ans contrainte d’avorter dans un autre État a suscité une vive émotion dans le pays. D’autant qu’elle n’est donc pas la seule dans le cas présent. Josh Stein, le procureur général de la Caroline du Nord, a notamment réagi dans un tweet. « Une victime d’abus sexuels âgée de 10 ans se voit refuser l’avortement en Ohio, car elle était enceinte de six semaines et trois jours. C’est fou. Elle a dix ans !« , a-t-il écrit sur Twitter.

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