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Cette couleur de voiture est considérée comme la plus dangereuse sur la route

Publié par Hannah Maline le 01 Oct 2025 à 12:11

Choisir une voiture ne relève pas seulement du design, du confort ou de la puissance. Derrière l’apparente banalité d’une teinte se cache un paramètre insoupçonné : la sécurité. Selon plusieurs études, la couleur d’un véhicule pourrait influencer de manière significative les risques d’accident sur la route. Un détail qui, loin d’être anodin, mérite une attention particulière au moment de passer commande chez un concessionnaire.

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Quand la couleur devient un facteur de sécurité insoupçonné

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On associe spontanément la sécurité routière à des comportements bien connus : vitesse excessive, conduite sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants, fatigue au volant. Mais un autre facteur, souvent négligé, peut aussi peser lourd : la visibilité du véhicule, directement liée à sa couleur.

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C’est ce qu’a démontré une étude scientifique publiée par l’Université nationale de Kunsan en Corée du Sud. Relayée dans de nombreux médias internationaux, elle met en évidence une corrélation nette entre les teintes de carrosserie et la probabilité d’être impliqué dans un accident.

Le constat est sans appel : les voitures noires sont les plus dangereuses. Leur faible visibilité, particulièrement au lever et au coucher du soleil, mais aussi la nuit par mauvais temps, les rend plus difficiles à distinguer dans le trafic. Résultat : elles apparaissent disproportionnellement dans les statistiques d’accidents. À l’inverse, les véhicules blancs se montrent les plus sûrs. Leur teinte claire améliore la perception des autres conducteurs. Cela permettrait de réduire d’environ 10 % le risque de collision par rapport aux modèles noirs.

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Les couleurs neutres, comme le gris et l’argent, ne s’en sortent pas beaucoup mieux. Moins contrastées que le blanc, elles affichent également un risque accru. On parle de +12 % pour le gris et +10 % pour l’argent. En revanche, les couleurs vives comme le rouge, le jaune ou le bleu possèdent un avantage : leur capacité naturelle à attirer l’œil. Ces véhicules sont repérés plus rapidement dans le trafic, ce qui améliore leur sécurité relative.

Ces résultats rejoignent les observations menées ailleurs dans le monde. En Australie, par exemple, une vaste enquête réalisée par le Monash University Accident Research Centre a confirmé que les voitures sombres, notamment noires et bleues foncées, sont davantage impliquées dans les collisions, surtout de nuit ou par temps de pluie. Les véhicules blancs et jaunes, eux, apparaissent comme les plus sûrs.

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Entre perception, psychologie et comportements : la couleur influence aussi la conduite

Si la visibilité joue un rôle essentiel, la couleur agit également sur un autre plan : la perception psychologique et le comportement au volant.

Des analyses menées aux États-Unis et au Royaume-Uni suggèrent que certaines couleurs peuvent être associées à des styles de conduite particuliers. Le rouge, par exemple, est parfois perçu comme la couleur des conducteurs plus nerveux ou enclins à appuyer sur l’accélérateur. Cette réputation, qu’elle soit fondée ou non, pourrait influencer la manière dont les autres automobilistes réagissent face à un véhicule rouge : plus de méfiance, parfois plus d’agressivité.

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Le noir, quant à lui, véhicule souvent une image de puissance et de prestige, mais aussi d’autorité. Or, cette symbolique peut inconsciemment impacter le ressenti lors d’un accrochage. Certaines études montrent que les responsabilités perçues dans les accidents peuvent être biaisées par la couleur. Un conducteur de voiture noire peut être jugé plus fautif ou plus agressif qu’un conducteur au volant d’une petite citadine blanche.

La valeur marchande entre également en jeu. Les voitures blanches, argentées et grises sont souvent privilégiées par les acheteurs. Pourquoi ? Car elles vieillissent mieux visuellement et se revendent plus facilement. Ce choix pratique contribue paradoxalement à leur omniprésence sur les routes, ce qui accentue leur visibilité statistique dans les accidents… Même si, proportionnellement, elles restent plus sûres que les modèles noirs.

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Il faut également rappeler que la couleur interagit avec d’autres paramètres techniques. Les constructeurs adaptent leurs gammes à la demande, mais certaines teintes nécessitent davantage d’entretien. Une peinture foncée met plus en évidence la poussière, les micro-rayures et les reflets. En cas de mauvais entretien, cela peut réduire la visibilité des feux ou la lisibilité des plaques d’immatriculation, contribuant indirectement au risque d’accident.

Enfin, les assureurs s’y intéressent aussi. Aux États-Unis, certaines compagnies ont longtemps étudié la corrélation entre couleur et sinistralité. Même si la couleur n’entre pas directement dans le calcul des primes, la donnée intéresse les statistiques globales et alimente les débats sur la prévention routière.

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Choisir sa couleur : un enjeu esthétique, pratique… et sécuritaire

Au-delà de l’image ou de la mode, choisir la couleur de sa voiture est donc un acte qui peut avoir des conséquences réelles sur la sécurité. Le noir, symbole d’élégance intemporelle, reste le choix préféré d’une grande partie des conducteurs, notamment sur les berlines haut de gamme. Mais ce choix comporte un prix : celui d’une moindre visibilité, surtout dans des conditions de luminosité réduite.

Le blanc, longtemps considéré comme une couleur “banale” ou trop utilitaire, revient aujourd’hui en force. Non seulement il améliore la sécurité routière, mais il réduit aussi la chaleur à l’intérieur du véhicule en été grâce à sa capacité à réfléchir la lumière. Dans un contexte de réchauffement climatique et d’optimisation énergétique, c’est un atout non négligeable.

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Les couleurs vives, elles, séduisent de plus en plus une clientèle jeune. Au-delà de l’effet mode, elles offrent un vrai gain en termes de sécurité. En effet, elles augmentent la probabilité d’être repéré dans le trafic. Les conducteurs qui privilégient ces teintes pourraient donc, sans le savoir, se protéger davantage.

Il est toutefois important de souligner que la couleur ne constitue pas une garantie absolue. Même une voiture blanche ou jaune peut être accidentée si son conducteur adopte un comportement dangereux. La sécurité routière repose avant tout sur la vigilance, le respect du code et l’entretien du véhicule. Mais considérer la couleur comme un facteur supplémentaire, c’est ajouter une chance de son côté.

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Un choix qui dépasse l’esthétique

En définitive, la couleur d’une voiture ne se limite pas à une affaire de goût ou de style. Elle agit sur la visibilité, influence la perception psychologique et peut même modifier, consciemment ou non, la manière de conduire.

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Les données scientifiques sont claires. Les voitures noires présentent le risque le plus élevé, tandis que les véhicules blancs offrent environ 10 % de sécurité supplémentaire. Les teintes vives contribuent elles aussi à améliorer la sécurité, alors que le gris et l’argent augmentent légèrement le risque.

La prochaine fois qu’un acheteur hésitera entre un noir élégant et un blanc classique, il pourrait se souvenir de cette donnée. Parfois, la sécurité se cache dans les couleurs. Et dans un monde où chaque détail compte pour sauver des vies sur la route, cette prise de conscience pourrait bien faire la différence.

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