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Météo : la douceur revient, et pourtant c’est une très mauvaise nouvelle

Publié par Elodie GD le 08 Déc 2025 à 13:08

Le retour de la douceur ne passe pas inaperçu sur le territoire, notamment en montagne où il n’est pas vu d’un bon œil…

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Un mois de décembre marqué par la douceur

La douceur fait son grand retour ! Une excellente nouvelle pour une partie des Français pour qui l’automne et l’hiver sont synonymes de déprime. Saisonnière, elle s’accentue notamment à cause d’un ensoleillement diminué et d’une baisse parfois importante des températures. Les deux dernières semaines du mois de novembre ne nous ont d’ailleurs pas épargnés avec des valeurs frôlant ou passant en dessous de 0, ce qui laissait présager un mois de décembre marqué par le froid.

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Seulement, contre toute attente, les températures repartent à la hausse. Et non contentes de s’arrêter à un respectable 10 °C, elles atteignent les 15 °C le premier week-end du mois. Un retour de la douceur que l’on accueille à bras ouverts.

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Redoux dans l'Hexagone

Si les Français ne cachent pas leur joie et profitent de longues promenades automnales, le moral des saisonniers est en berne. Car s’il est le bienvenu en plaine, le redoux compromet sérieusement le bon fonctionnement des stations de ski.

« Un sèche-cheveux sur la neige »

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En effet, baisse des températures équivaut à fonte de neige, note Météo-France. Un phénomène qui repousse le point de gel. « Forcément, en dessous de 3 000 mètres, on aura une fonte massive et brutale du manteau neigeux », analyse un spécialiste dans les colonnes du Parisien. Dans le même temps, la hausse des températures est responsable d’un phénomène météorologique qui accélère la fonte des neiges, l’effet de foehn.

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Dans le détail, un vent chaud va redescendre les versants des montagnes et mettre en péril le manteau neigeux, détaille le Huffington Post. « C’est comme si vous mettiez un sèche-cheveux sur la neige », précise le spécialiste cité par Le Parisien.

Vendredi, Météo-France pointait du doigt un « risque avalancheux […] en hausse avec la remontée en altitude des pluies jusqu’à 2 400 m sur les épaisses couches de neige », notamment dans les départements savoyards.

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