« Mon corps ne répond plus » : Line Renaud au plus mal
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Line Renaud a accordé un entretien à Ouest-France ce mardi 20 février 2024. Dans ces colonnes, l’actrice a une nouvelle fois fait de bouleversantes confidences sur sa santé.
Agée de 95 ans, elle ne cache plus son combat pour le droit de mourir dans la dignité et a déjà fait savoir qu’elle n’hésiterait pas à avoir recours à l’euthanasie si besoin.
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Line Renaud et son combat contre le droit de mourir dans la dignité
Ce n’est plus un secret pour personne, depuis quelques années maintenant, Line Renaud s’est érigée en véritable figure de proue pour le droit de mourir dans la dignité. En effet, elle n’a pas hésité à interpeller à plusieurs reprises Emmanuel Macron pour que le sujet de l’euthanasie soit enfin abordé à l’Assemblée nationale et que des lois soient votées.
Line Renaud, âgée de 95 ans, a déjà fait savoir qu’elle n’aurait aucun scrupule à contourner la loi si sa santé commençait à se dégrader. Un combat récemment abordé dans le livre Merci la vie publié en février 2024.
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« Mon corps ne répond plus »
C’est dans ce contexte qu’elle s’est confié auprès de Ouest-France ce mardi 20 février 2024. L’occasion pour elle de faire quelques confidences sur sa santé qui se dégrade petit à petit.
« Je vois mon corps qui ne répond plus comme avant. Je ne peux plus marcher vite. Ou même marcher en pensant à autre chose. Si je fais ça, je risque de me casser la gueule ! Je fais attention et je suis surtout magnifiquement bien entourée. La vie a été gentille avec moi ».
Line Renaud est ensuite revenue sur son combat pour le droit de mourir dans la dignité : « J’ai vu Loulou et ma mère tellement souffrir. Elle me disait : ‘Fais quelque chose pour moi’. On n’a pas le droit de laisser souffrir les gens quand on sait que médicalement, c’est fichu. Une loi doit être faite. Et si ce n’est pas le cas, alors je mourrai en résistante, chez moi à La Jonchère, entourée de mes amis. Je sais ce qu’il faut faire. Je me refuse à quitter la vie autrement que comme je l’ai vécue. Libre et digne« .
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