Nouveau rebondissement dans l’affaire de l’héritage d’Alain Delon
Le conflit autour de l’héritage d’Alain Delon, mort le 18 août 2024, a repris de plus belle ces derniers jours. Dans les révélations publiées le 11 décembre 2025 par RTL, BFMTV et Le Figaro, son fils cadet Alain Fabien Delon détaille pourquoi il conteste le dernier testament de 2022.
Il accuse ensuite sa sœur Anouchka d’avoir profité de la faiblesse de leur père. Une affaire déjà explosive qui vient de connaître un nouveau rebondissement judiciaire.
Une guerre d’héritage qui dure
Le conflit d’héritage a officiellement commencé en septembre 2025, lorsque le cadet a demandé en France l’annulation du second testament.
Celui de 2015, qui répartissait l’héritage entre les trois enfants, ne posait aucun souci à Alain Fabien. Ce qu’il juge inacceptable, c’est le document de 2022, signé alors que son père était hospitalisé en Suisse et, selon lui, plus vraiment en état de décider quoi que ce soit après son AVC de 2019.
Il affirme que plusieurs médecins avaient déjà pointé une altération du discernement du comédien. Dans l’interview RTL de ce jeudi 11 décembre 2025, il accuse sa sœur d’avoir « profité de la faiblesse » de l’acteur pour obtenir davantage que ce que prévoyait le premier testament, notamment le droit moral et une donation de 51 % de la société ADID.
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Pour lui, cette réécriture tardive n’est « pas l’expression de la dernière volonté » de leur père et résulte d’actions « tendancieuses » menées alors qu’il était dans une « position de faiblesse ».
Son récit décrit un aller-retour jugé « douteux » : son père aurait été extrait de sa clinique, emmené chez un notaire pour signer, puis ramené immédiatement au centre médical, ce qu’il juge incompatible avec son état réel.
Un nouveau rebondissement
D’après BFMTV le 11 décembre 2025, l’affaire a basculé quand Alain Fabien a décidé de saisir aussi la justice suisse pour bloquer l’exécution du testament de 2022.
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Les assignations ont été envoyées à Anouchka, Anthony et aux trois exécuteurs testamentaires. Le cadet vise désormais l’indignité successorale, c’est-à-dire l’exclusion pure et simple de sa sœur : « Je n’ai pas envie qu’elle touche quoi que ce soit, ni même un centime ».
Il affirme ensuite ne pas se battre pour l’argent : « Si c’était une question d’argent, j’aurais déjà pris mon pognon ».
Il dit vouloir revenir à l’équilibre de 2015 et reproche aussi à ses frère et sœur d’être ouverts à la vente du domaine de Douchy, qu’il refuse catégoriquement.
Entre accusations d’abus de faiblesse, désaccords sur le patrimoine et versions contradictoires des faits, les tensions familiales repartent à la hausse.
Deux audiences sont désormais prévues : l’une en Suisse en février pour tenter une conciliation, l’autre à Paris le 9 mars, où se jouera une partie décisive de cette succession devenue un véritable champ de bataille