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« On me disait couche pour maigrir. J’étais mineure » : Un modèle Victoria’s Secret témoigne !

Publié par Brandon Clouchoux le 17 Juil 2021 à 11:27

Être mannequin peut offrir de nombreux avantages, mais parfois, des inconvénients comme dans tous les domaines. Bridget Malcolm, célèbre mannequin australienne, connue pour avoir posé pour des grandes marques, et des magazines prestigieux dans le monde entier, décide de témoigner sur sa participation au défilé Victoria’s Secret en 2016 à Paris.

Un témoignage glaçant au sujet du défilé Victoria’s Secret

Lorsque les mannequins défilent, on a du mal à s’imaginer ce qu’elles ont enduré parfois. C’est en 2016 que Bridget Malcolm, ajoute son nom à la liste des Victoria’s Secret. Une sélection très stricte, avec seulement une cinquantaine de jeunes femmes, qui prennent la direction de Paris pour un défilé exceptionnel au Grand Palais. Le sourire aux lèvres pour la jeune mannequin Bridget Malcolm, pour faire face aux nombreux objectifs qui s’empressent de la photographier. Mais l’image qu’elle rejette n’est pas la même, intérieurement : « La tristesse dans mes yeux me brise le coeur » confie-t-elle sur la plateforme de Tiktok.

La vidéo du jour

Elle explique qu’elle a « retrouvé son soutif du défilé Victoria’s Secret 2016, c’était un bonnet 30A« . En comparant avec aujourd’hui, elle fait un 34B, « car elle est en bonne santé » affirme-t-elle. Une prise de poids qui n’a pas été sans conséquence, puisque la jeune femme a été virée du défilé par Ed Razek, ancien dirigeant de Victoria’s Secret. Malgré des mensurations digne d’un grand mannequin, Bridget se fait virer avec beaucoup de violence.

À l’époque, Bridget Malcolm était dans l’incapacité de parler de ce traitement, à cause du système qui oblige à conserver une certaine confidentialité au sujet des défilés. Malheureusement, elle n’est pas la seule à subir ce genre de mauvaise expérience : Adriana Lama, ex Victoria’s Secret expliquait au Telegraph, qu’elle devait se passer de repas solides 72h avant le défilé. 12h avant, elle ne pouvait rien ingérer, même pas de l’eau.

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Une santé mentale pas prise en compte

De nombreuses années ont été nécessaires pour que Bridget Malcolm se rétablisse des traumatismes qu’elle a vécue à répétition. « À seulement 18 ans, j’avais déjà vécu seule dans trois pays différents. Un homme bien plus âgé avait gagné ma confiance pour abuser de moi. J’avais été agressée sexuellement à plusieurs reprises » explique-t-elle dans une vidéo mis en ligne le 10 juillet 2021.

« Toutes les semaines, mon agent me disait de prendre de la cocaïne pour perdre du poids. Mes différentes agences me mettaient toujours plus de pression pour maigrir« , enchaîne l’Australienne à travers sa vidéo. Une pression continue pour les mannequins qui ne doivent pas prendre de poids. Une obsession qui conduit très rapidement à des complexes, et donc inévitablement à un mal-être.

Encore mineure, ses agences auraient conseillé à Bridget Malcolm de « coucher le plus possible pour perdre du poids« . Une succession d’évènements pour la jeune mannequin qui a souffert d’anorexie, de stress post-traumatique, d’orthorexie – obsession de manger sain -, d’anxiété, dépression, des pensées suicidaires et « une impossibilité à pouvoir sociabiliser sans alcool« . Elle ne voyait plus ses journées sans du Xanax et du Zolpidem – un sédatif -.

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