Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Politique

Un attentat sur le point d’arriver en France ? Daesh veut se venger

Publié par Gabrielle Nourry le 20 Avr 2022 à 9:02
Partagez ce contenu sur Facebook
Partagez ce contenu sur Whatsapp
Partagez ce contenu sur Twitter
Partagez ce contenu par mail

Dimanche 17 avril, dans un communiqué audio diffusé sur Telegram, le groupe terroriste a appelé à profiter de la guerre en Ukraine pour reprendre les attaques sur le sol européen. Daech promet ainsi de venger la mort de son ancien chef, tué en février dernier.

Publicité

Daech promet de venger la mort de son ancien chef

À l’heure où la situation en Ukraine monopolise l’attention sur la scène internationale, l’Etat islamique entend profiter de cette guerre pour reprendre les attaques en Europe. Dimanche 17 avril, l’organisation a promis via un communiqué audio, de venger son précédent chef.

Publicité

« Nous annonçons, en nous appuyant sur Dieu, une campagne bénie pour se venger » de la mort du chef de l’EI, a déclaré Abou Omar al-Mouhajir, le porte-parole du groupe sur Telegram.

LA VIDEO DU JOUR A NE PAS MANQUER

Le 3 février, Joe Biden avait annoncé la mort de l’ancien dirigeant de Daech, Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi. L’EI a confirmé son décès, ainsi que celui du porte-parole du groupe, Abou Hamza al-Qourachi, le 10 mars.

L’état islamique toujours présent dans certains territoires

Publicité

L’Etat islamique a appelé ses partisans à reprendre les attaques, en profitant du « combat entre croisés«  , l’actuelle guerre que mène la Russie en Ukraine. Le porte-parole du groupe incite à prendre exemple sur les récentes attaques ayant eu lieu en Israël. Au début de la guerre en Ukraine, plusieurs groupes djihadistes avaient perçu ce conflit comme un signe divin.

Abonnez vous à la Newsletter TDN

Si l’année 2021 a été moins marqué par les attentats en France, le groupe terroriste est toujours actif. Daech « maintient une présence largement clandestine en Irak et en Syrie et mène une insurrection soutenue de part et d’autre de la frontière entre les deux pays« , selon un rapport de l’ONU.

Dans ces deux pays, l’organisation djihadiste compterait « en tout 10 000 combattants actifs« . La menace terroriste n’a jamais disparu, ce sujet est d’ailleurs un des principaux enjeux de l’élection présidentielle.