« Vladimir Poutine est prêt à envahir d’autres pays » : La guerre en approche ?
Inquiet face à la situation qui perdure entre la Russie et l’Ukraine, le président polonais souhaite renforcer ses armées et rassembler ses alliés.
Les inquiétudes de Karol Nawrocki
La Russie prête à envahir d’autres pays ? Le président polonais en est convaincu. Lors d’un déplacement en Finlande, Karol Nawrocki a ainsi confié : « Nous ne faisons pas confiance aux bonnes intentions de Vladimir Poutine ». C’est pourquoi il envisage de développer ses forces armées, en faisant appel aux alliés de la Pologne et de l’Ukraine.
En raison de sa position géographique — frontalière de l’enclave russe de Kaliningrand ainsi que de l’Ukraine et de la Biélorussie – Karol Nawrocki n’a pas caché son inquiétude.
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Prezydent RP @NawrockiKn w #Helsinki: Doskonale rozwija się współpraca gospodarcza pomiędzy Polską a Finlandią. Wierzę, że będziemy doskonałymi partnerami. Ta wizyta jest dla mnie zaszczytem. pic.twitter.com/W5X6aTAyuZ
— Kancelaria Prezydenta RP (@prezydentpl) September 9, 2025
S’il escompte une paix à long terme, il doute des intentions de son homologue russe, qu’il estime prêt à tout pour exercer davantage de pouvoir et prouver sa supériorité. « Tout en attendant, bien sûr, une paix à long terme, une paix permanente, qui est nécessaire à nos régions, nous pensons que Vladimir Poutine est prêt à envahir également d’autres pays« , confie-t-il ainsi.
« Des mesures fortes contre la Russie »
Toutefois, il aura besoin du soutien de Donald Trump pour tenir tête à l’envahisseur potentiel. Soutien que le président américain a assuré en affirmant son intention de prendre « des mesures fortes contre la Russie ». Lors de son allocution en Finlande, Karol Nawrocki a même déclaré que Donald Trump serait « capable de forcer le président russe à négocier ».
Une certitude que n’a évidemment pas contestée le concerné, qui appelle « [ses] partenaires européens à [le] rejoindre totalement afin [qu’ils puissent] y parvenir ».
Une approche bien différente de celle adoptée jusqu’ici. Pour cause, le président américain déplore l’échec du statu quo.