Libido : Une experte explique quand le manque d’appétit sexuel est le signe d’un problème beaucoup plus grave
D’habitude, on attribue le manque de libido à des facteurs psychologiques comme le stress ou l’épuisement. Pourtant, il existe des problèmes de santé féminins qui peuvent aussi réduire, voire faire disparaître l’envie. Ces signes avant-coureurs figurent parmi les plus récurrents qu’il faut surveiller !
L’infection qui tue la libido !
La première maladie dans notre liste est assez fréquente et affecte l’intégralité du système urinaire. Bien sûr, il s’agit de l’infection urinaire, qui survient quand des bactéries attaquent cette zone. Tracey Cox, une auteure spécialiste en sexualité et relations, donne de plus amples explications.
Selon ses dires : « Les infections urinaires post-sexuelles sont incroyablement courantes. Certaines femmes souffrent à chaque rapport sexuel, transformant ce qu’elles appréciaient auparavant en une bombe à retardement. L’anticipation de la brûlure, de la pression et de la panique habituelles bloque la libido la plus saine ».
Afin d’éviter ce genre de désagrément, des experts disent qu’uriner avant la séance torride pourrait aider. Cox ajoute aussi : « Un antibiotique quotidien à faible dose est un autre moyen de contrôler la douleur, tout comme la prise d’un antibiotique juste avant un rapport sexuel pour prévenir les infections récurrentes ».
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Une ancienne maladie difficile à avouer !
D’après l’OMS, une personne sur six a déjà souffert d’herpès au cours de sa vie. Le problème avec cette maladie, c’est qu’après des années, elle peut revenir au moment le moins opportun. Peu de gens seraient prêts à raconter ce genre de problème à leur nouveau partenaire. Ils préfèrent faire baisser leur libido !
De son côté, Cox déclare : « Si vous n’avez pas avoué votre situation à votre partenaire actuel – et la plupart ne le font pas, sauf si le problème est actif et fréquent – vous vivez désormais dans la terreur que cela revienne et qu’il le découvre. Le stress de l’inquiétude que cela se produise peut suffire à garantir une récidive ».
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Il n’existe qu’une seule solution possible face à ce genre de problème : une discussion sérieuse avec le partenaire. L’objectif est de faire en sorte que la libido revienne en même temps que la confiance. D’ailleurs, la plupart des partenaires qui apprennent l’existence de l’IST ne partent pas. Au contraire, ils essaient d’arranger les choses !
Pourquoi la libido baisse avec l’âge ?
La plupart des femmes ménopausées doivent faire face à un désagrément majeur, affectant même leur libido. Il s’agit du lichen scléreux vulvaire, que certains médecins confondent avec un muguet génital. Cette infection commence au niveau de la peau des parties intimes et provoque des désagréments notables comme des démangeaisons intenses.
« La peau devient fragile et brillante, et des taches blanches apparaissent. Sans traitement, la vulve peut progressivement cicatriser et rétrécir. L’entrée du vagin se rétrécit alors, rendant la pénétration extrêmement douloureuse, voire impossible. De nombreuses femmes attribuent cela au fait de « vieillir » ou sont trop gênées pour demander de l’aide », dit Cox.
Dans ce genre de situation, l’unique recours consiste à demander de l’aide auprès d’un médecin. Mais pas n’importe lequel, au risque d’une autre confusion ! Il vaut mieux solliciter un spécialiste ou un gynécologue. Bien souvent, ces professionnels utilisent des crèmes stéroïdiennes pour calmer les douleurs. Toutefois, il faudra attendre un certain temps avant que la libido revienne à la normale !
