Un dirigeant religieux qui blâmait les gays pour le coronavirus a été testé positif
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Heureusement que nous ne tirons aucune conclusion aussi hâtive que le patriarche Philarète. Il est le plus haut dirigeant religieux orthodoxe d’Ukraine. L’ancien évêque métropolite a tenu des propos très durs ces derniers mois concernant la pandémie de coronavirus. Il a notamment déclaré que le virus était une condamnation de Dieu envers les homosexuels. Cette semaine, on apprend que le nonagénaire a attrapé le covid-19.
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Le patriarche ukrainien est hospitalisé suite à sa contamination au covid-19
Le patriarche Philarète, de son vrai nom Mikhaïlo Antonovitch Denysenko, 91 ans, est actuellement hospitalisé. Un communiqué du patriarcat de Kiev a annoncé la nouvelle sur Facebook : « Nous vous informons qu’au cours d’un test planifié, Sa Sainteté le patriarche Philarète de Kiev et de toute la Rous-Ukraine a été testée positive au covid-19. Actuellement, Sa Sainteté est en traitement dans un hôpital. » Depuis 1995, Philarète est le primat de l’Église orthodoxe d’Ukraine, suite au schisme d’avec l’Église orthodoxe russe, dont il était auparavant l’un des évêques métropolites.
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Les déclarations du patriarche Philarète avaient déclenché les foudres des associations LGBT
Outre l’information qui fait craindre le pire pour l’évêque, qui au vu de son âge a nécessité une hospitalisation, ce sont les déclarations du primat qui ont intéressé la presse. Il suffit de relire ses propos et de revoir une interview donnée en mars sur Channel 4 pour se rendre compte que la situation doit être particulièrement pénible pour le patriarche. Le religieux affirmait que le coronavirus était une « punition divine ». Selon lui, il s’agit d’une « punition de Dieu pour les pêchés des hommes, les pêchés de l’humanité ». Parmi les pêchés auxquels il fait référence, il « place en premier, le mariage entre personnes de même sexe. » Lorsqu’il avait prononcé ces propos à la télé, une association LGBT a porté plainte contre lui. Le patriarche avait refusé de s’excuser, alors qu’il lui avait été expliqué que de tels propos pouvaient engendre la haine et la violence envers les homosexuels. Le nonagénaire est suivi par 15 millions d’abonnés sur les réseaux sociaux, soit plus d’un tiers de toute la population ukrainienne. Le patriarche a refusé de revenir sur ses propos. « En tant que chef de l’Église et en tant qu’homme, le patriarche a la liberté d’exprimer ses opinions, qui sont fondées sur la morale », peut-on lire dans le communiqué publié juste après la polémique.
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Crédits : PA – Source : LadBible
