Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Santé

Syndrome du «cœur brisé» : une conséquence inquiétante du covid-19

Publié par Claire JONNIER le 10 Fév 2021 à 12:33
Partagez ce contenu sur Facebook
Partagez ce contenu sur Whatsapp
Partagez ce contenu sur Twitter
Partagez ce contenu par mail

Non, il ne s’agit pas d’un chagrin d’amour même si on aurait préféré… Bien plus alarmant que cela, le syndrome du «cœur brisé» est une maladie particulièrement grave et qui pointe en cas de stress intense ! À ce moment-là, le cœur est complètement paralysé et n’effectue plus son travail. Le souci, c’est qu’avec la crise sanitaire, le nombre de cas est en constante augmentation.

Publicité

>> À lire aussi : Fatigue pandémique : l’OMS tire la sonnette d’alarme… avez-vous ces symptômes ?

Syndrome du «cœur brisé» : qu’est-ce que c’est ?

LA VIDEO DU JOUR A NE PAS MANQUER

Le syndrome du «cœur brisé» a pour la première fois été mis en évidence par le Japon. C’est dans les années 90 qu’ils le découvrent et le nomme immédiatement Takotsubo, en référence à un vase japonais. Concrètement, il s’agit d’une paralysie du cœur qui n’est plus capable d’effectuer son travail.

Publicité

Cela se traduit par de la douleur dans la poitrine, dans la mâchoire et dans le bras. Retenons également le cœur qui s’emballe ou encore, l’envie de vomir. Quant aux causes ? Il s’agit simplement du stress puisque c’est un symptôme qui survient généralement à la suite d’une décharge brutale d’hormones, que ce soit positif ou négatif. Alors évidemment, on pense à un deuil, à une séparation mais aussi, à un gain au loto !

syndrome-du-coeur-brise-une-consequence-inquietante-covid-19

Une augmentation depuis le début de la crise sanitaire

Le souci, c’est que depuis l’année dernière, le syndrome du «cœur brisé» est en constante augmentation dans les hôpitaux. En tous les cas, c’est ce que confirme Claire Mounier-Véhier, cardiologue du CHU de Lille et cofondatrice d’Agir pour les cœur des femmes alerte.

Abonnez vous à la Newsletter TDN

Publicité

« Selon une étude américaine, ils ont été multipliés par 4,58. Dans mon CHU on est passé d’un à deux, voire trois par mois. » Quant aux personnes concernées ? Ce sont principalement des femmes et surtout, après la ménopause. Pour mieux prévenir ce genre de risque, sachez qu’il est donc important de faire un minimum d’activité physique mais surtout, d’écouter son corps pour éviter de le pousser dans ses derniers retranchements.

>> À lire aussi : Diminution du stress, augmentation des capacités de mémorisation: qu’est-ce que la technique miracle de la cohérence cardiaque?

INSCRIPTION NEWSLETTER TDN

N'oubliez pas de cliquer sur l'email de validation pour confirmer votre adresse email. Si vous ne l'avez pas recu vérifiez dans vos spams.