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Covid-19 : Ce nouveau syndrome inquiétant détecté chez les enfants

Publié par Brandon Clouchoux le 28 Juil 2021 à 15:00

La syndrome PIMS – syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique – est une affection rare, mais grave. « Elle doit être détectée rapidement pour enclencher une prise en charge hospitalière » , alerte la Haute autorité de Santé.

Syndrome de PIMS

Le syndrome PIMS est un effet secondaire après une incubation du Covid-19. Les enfants sont les principaux concernés. Une situation qui peut très rapidement devenir drastique : C’est pourquoi les autorités de santé appellent les professionnels à la vigilance.

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Depuis le début de l’épidémie en France, SPF a recensé des dizaines de cas de syndromes inflammatoires multi-systémiques pédiatriques. Les symptômes de ce syndrome sont très proches de ceux de la maladie de Kawasaki – fièvre élevée, éruption cutanée, diarrhée et difficultés respiratoires -.

Jusqu’à présent, 520 cas ont été recensés en France au 13 juin 2021 dont, un décès et 2/3 des enfants sont hospitalisés en soins intensifs. « Ce syndrome est peu connu et les symptômes sont peu spécifiques, ce qui peut conduire à un retard de diagnostic d’autant plus que l’infection à SARS-CoV-2 est souvent peu symptomatique, voire asymptomatique, chez l’enfant » , confie la Haute autorité de Santé.

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Comment le repérer ?

De nombreux signes peuvent alerter : « les médecins doivent penser au diagnostic de PIMS lorsqu’ils observent notamment l’association des signes suivants : une fièvre élevée, souvent supérieure à 39ºC, une altération marquée de l’état général (apathie, asthénie extrême, perte d’appétit, frissons, pâleur, douleurs diffuses, marbrures), des signes digestifs très fréquents (douleurs abdominales, diarrhée, nausées, vomissements, syndrome pseudo-appendiculaire et le plus souvent, l’abdomen est souple à la palpation) » , continue de communiquer la HAS.

Toujours d’après la HAS, d’autres signes peuvent être présents mais plus subtils à détecter : pâleur, polypnée, tachycardie, pouls filant, hépatomégalie, temps de recoloration cutanée allongé, instabilité tensionnelle ou hypotension, des signes cutanés et muqueux, des signes neurologiques et des signes respiratoires. Alors soyez prudent !