Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Santé

Variole du singe : les cas contacts bientôt vaccinés ?

Publié par Felix Mouraille le 24 Mai 2022 à 15:20
Partagez ce contenu sur Facebook
Partagez ce contenu sur Whatsapp
Partagez ce contenu sur Twitter
Partagez ce contenu par mail

En ce moment, les États-Unis comptent 5 cas probables ou confirmés de la variole du singe. Jennifer McQuiston, responsable au sein des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), s’attend à voir le nombre de cas augmenter. Les États-Unis se préparent donc à vacciner une partie de la population.

La suite après cette publicité
Des cas de variole du singe détectés dans plusieurs pays

Les États-Unis souhaitent vacciner les personnes ayant été en contact proche avec des patients atteints de la variole du singe. « Nous souhaitons maximiser la distribution de vaccins à ceux dont nous savons qu’ils en bénéficieraient » , a déclaré Jennifer McQuiston.

Les personne à risques, les contacts personnels et les soignants sont concernés

La suite après cette vidéo

La suite après cette publicité

La responsable au sein des CDC précise les personnes concernées par ce vaccin : « Ceux ayant été en contact avec un patient connu de la variole du singe, comme les soignants, les contacts personnels très proches, particulièrement ceux à risque de développer un cas grave de la maladie » .

Pour l’instant, un cas a été confirmé dans le Massachusetts et quatre autres sont suspectés mais en train d’être analysés. Tous sont des hommes ayant voyagé hors des États-Unis. Pour rappel, cette maladie commence par une forte fièvre et évolue rapidement en éruption cutanée, avec la formation de croûtes.

ACAM2000 et Jynneos : les deux vaccins proposés aux États-Unis

La suite après cette publicité

Le premier, ACAM2000, est un vaccin vivant atténué, déconseillé aux personnes immunodéprimées. Les USA possèdent 100 millions de doses. Mais ce vaccin provoque beaucoup d’effets secondaires. Sa distribution, a grande échelle, doit être réfléchie.

 

La suite après cette publicité

Le second se nomme Jynneos. C’est aussi un vaccin vivant mais non réplicatif (considéré comme plus sûr). Par contre, les États-Unis n’en ont que 1000 doses, mais ce nombre devrait « augmenter rapidement dans les prochaines semaines » , selon Jennifer McQuiston.

La responsable a par ailleurs souligné que le risque de contamination restait très faible pour la population.