Un objet céleste traverse actuellement le système solaire à plus de 200 000 km/h : la Terre en danger ?
Des astronomes viennent de détecter un objet céleste traversant le système solaire à plus de 200 000 km/heure. Baptisé A11pl3Z, ce visiteur présente-t-il un danger pour la Terre ? Voici la réponse.
A11pl3Z : un nouvel objet céleste traverse actuellement notre système solaire
Depuis quelques jours, les astronomes du monde entier ont les yeux rivés sur un mystérieux objet céleste. Baptisé A11pl3Z, il a été détecté le 1er juillet 2025 par le télescope ATLAS à Hawaï et ne manque pas d’intriguer par sa trajectoire atypique. En effet, contrairement aux astéroïdes classiques, il ne semble pas graviter autour du Soleil, mais traverser notre système solaire pour repartir vers l’espace interstellaire.
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A11pl3Z — a massive interstellar object is speeding toward our solar system.
🪐 Size: ~20 km
⚡ Speed: ~152,000 mph
☄️ Orbit: Hyperbolic
📅 Closest Sun approach: Oct 2025
🌍 No threat to EarthOnly the 3rd known visitor from beyond the stars. pic.twitter.com/bStfQuPkX0
— Joel Ward (@JoelWard2000) July 2, 2025
Selon l’Agence spatiale européenne (ESA), cet objet se déplace à plus de 200 000 km/h, soit environ 60 km par seconde. « Il va voler profondément dans le système solaire, en passant juste dans l’orbite de Mars », explique Richard Moissl, responsable de la défense planétaire à l’ESA. Heureusement, aucun risque de collision avec la Terre n’est à craindre.
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Une opportunité rare
Si l’origine interstellaire de l’objet venait à être confirmée, A11pl3Z deviendra le troisième visiteur de ce type jamais observé, après Oumuamua en 2017 et 2I/Borisov en 2019. D’une taille estimée entre 10 et 20 km de diamètre, il devrait atteindre son point le plus proche du Soleil fin octobre 2025, devenant plus visible pour les télescopes. « Il va briller de plus en plus et s’approcher du Soleil », indique Richard Moissl.
Si cette découverte passionne les scientifiques, c’est parce qu’elle est une opportunité unique d’étudier la composition des objets interstellaires. Cela donnera par ailleurs aux spécialistes « beaucoup plus confiance dans le fait que les conditions pour l’apparition de la vie existent dans d’autres systèmes stellaires », explique Mark Norris, astronome à l’université de Central Lancashire. Affaire à suivre !