Selon une étude, la micro-sieste permet d’être plus créatif et plus productif !
Certains détestent faire une micro-sieste, pendant que d’autres en sont adeptes. Pourtant on le sait, elle est positive sur de nombreux aspects. Malgré cette légère « gueule de bois » que vous pouvez ressentir à votre réveil, elle pourrait avoir un impact sur votre créativité et votre productivité. C’est ce qu’affirme une étude qui se réfère aux idées de Thomas Edison et Salvador Dali.
La micro-sieste a-t-elle un impact positif sur notre créativité et notre productivité ?
Le sommeil est un acte régénérateur, mais encore difficile à comprendre sur certains points. Il faut réussir à avoir un sommeil réparateur sans que ce dernier ne soit trop long ou trop court. Mais au-delà de cette nuit de 8 heures conseillées par les spécialistes, il y a une autre façon de se reposer : la micro-sieste.
La micro-sieste est d’ailleurs incroyable : vous n’êtes pas totalement endormi, mais vous n’êtes pas non plus éveillé. À ce moment-là, vous avez conscience et malgré tout, vous rêvez. Et pour Thomas Edison et Salvador Dali, l’endormissement pourrait avoir un impact positif sur la créativité. Si bien que les deux hommes ont trouvé une technique pour capturer cette créativité.
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Dali et Edison ont indiqué tenir un objet à la main pendant leur sieste afin de ne pas basculer dans un sommeil plus profond. Lors de la phase d’endormissement, ce léger temps de créativité et de réflexion intense survient, mais les muscles se relâchent. L’objet tombe, et réveille l’artiste. L’idée est encore assez fraîche pour s’en souvenir. Mais aujourd’hui, que dit la science ?
Somnoler quelques minutes pour être plus productif
Le sommeil est donc, on le sait, très important. Et la sieste pourrait devenir un acte automatique pour être plus performant face à des problèmes ou pour une meilleure productivité. Trois chercheurs ont fait une expérience : Delphine Oudiette, chercheuse en neurosciences à l’Inserm, Célia Lacaux, chercheuse en neurosciences cognitives à Sorbonne université et Thomas Andrillon, chercheur en neuroscience à l’Institut du Cerveau à l’Inserm.
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Les trois chercheurs ont demandé à 103 personnes de rejoindre l’expérience. L’idée est de savoir si « une muse se cache aux portes du sommeil » . Séparés en deux groupes, les participants devaient résoudre plusieurs centaines de mini-problèmes arithmétiques, qui comportaient tous la règle de la NRT (Number Reduction Task). Un groupe pouvait somnoler, alors que l’autre devait rester éveillé.
Attention, l’idée n’était pas de faire une sieste complète, mais de reprendre l’idée de Dali et Edison. Les participants ont donc dû porter une bouteille pendant leur repos. Et les résultats de l’étude semblent aller dans le sens de Dali et Edison. « 83% des participants qui avaient somnolé découvraient la règle cachée contre seulement 31% des volontaires restés éveillés pendant la pause » indiquent les chercheurs.
Cependant, ceux qui ont fait une sieste plus longue et ont basculé dans le sommeil sont moins nombreux à avoir trouvé les solutions aux problèmes. Dali et Edison avaient donc raison. Il existe une zone grise, très rapide, qui nous permet d’avoir plus de créativité et de productivité.
