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Météo : Mauvaise nouvelle pour cet hiver

Publié par Elodie Gros-Désir le 17 Nov 2022 à 19:02

Selon les prévisions, l’hiver à venir pourrait être le plus froid depuis dix ans. Une nouvelle très peu rassurante quand on pense aux restrictions énergétiques auxquelles les Français devront faire face.

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Un hiver doux pour 2022 ?

La vidéo du jour

Les enjeux climatiques ne sont plus un secret pour personne. Pour preuve, l’automne 2022 a été le plus chaud jamais enregistré. Ainsi, tout le mois d’octobre et une petite partie du mois de novembre, le mercure a affiché des températures allant parfois au-delà des 24 degrés en Europe. Si la douceur des jours d’automne ne nous a pas déplu, elle est cependant inquiétante d’un point de vue météorologique.

Désormais, les climato-sceptiques ont la preuve qu’il leur fallait : la planète est en proie au réchauffement climatique. Malheureusement, après la prolongation de l’été, la France et les autres pays d’Europe pourraient faire face à une baisse significative des températures en hiver. Et ça, on aime moins…

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Les experts peu optimistes

Alors que la neige approche, le météorologiste Guillaume Woznica a parlé sur LCI d’un hiver « plus froid que la normale«  . « Après neuf hivers consécutifs avec des températures moyennes au-dessus des normales, le trimestre décembre, janvier, février à venir pourrait bien renouer avec des conditions plus hivernales » , a-t-il expliqué. Si la météo n’est pas une science exacte, les prévisions atteignent tout de même une fiabilité de 60%. De plus, l’expert s’est basé sur « le modèle de prévision saisonnière européen dans sa dernière mise à jour » pour ces prévisions.

Des prévisions qui semblent avoir été approuvées par Mac Lesggy qui a qualifié l’hiver à venir de « rigoureux » . Lui en revanche se base sur l’existence d’une bulle d’air froid en Arctique. Bulle qui, cette année, serait bien plus grosse qu’en 2021. Des données qui ont vite été démenties par Christophe Cassou, climatologue et directeur de recherche ONRS. Il a précisé que plus de données devaient être prises en compte pour définir si hiver serait rigoureux ou non, « non seulement la température stratosphérique, mais aussi l’explication dyn. des chaleurs extrêmes d’Octobre/Novembre » .

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