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La Terre s’approche du point d’ébullition, la température moyenne mondiale atteint 15,79°C

Publié par Gabrielle Nourry le 12 Juin 2025 à 15:02

Bien que la température mondiale en mai soit légèrement inférieure à la hausse symbolique de 1,5°C par rapport à la période préindustrielle, elle atteint tout de même une moyenne de 15,79°C. Selon les dernières données de l’Observatoire climatique européen « Copernicus », les températures élevées sont devenues la nouvelle norme mondiale – aussi bien sur les terres que dans les mers.

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Mai 2025 est officiellement le deuxième mois de mai le plus chaud jamais enregistré sur Terre – seul mai 2024 le dépasse – ce qui représente une étape supplémentaire inquiétante dans l’ère des extrêmes climatiques, écrit To Vima.

Ce constat s’inscrit dans un enchaînement d’alertes récentes, comme celle d’un groupe de scientifiques redoutant un scénario apocalyptique dans lequel la planète pourrait littéralement être engloutie.

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Des températures records sur terre et en mer

Bien que la température mondiale en mai ait légèrement baissé sous la hausse symbolique de 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels, elle a tout de même atteint en moyenne 15,79°C. C’est seulement 0,12°C de moins que le record absolu de l’année dernière, et nettement plus chaud que mai 2000, désormais classé troisième dans les données historiques.

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Les océans ont également montré des signes inquiétants. Avec une température de surface de 20,79°C, mai 2025 est le deuxième plus chaud de l’histoire, juste après mai 2024. Des températures « exceptionnellement élevées » de l’eau de mer ont été largement observées, les vagues de chaleur marine dans le nord-est et le nord de l’océan Atlantique battant des records, tandis que la mer Méditerranée était elle aussi plus chaude que la normale.

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Les vagues de chaleur marines peuvent provoquer des morts massives, perturber les écosystèmes et empêcher le mélange entre les eaux de surface et les eaux profondes de l’océan – ce qui bloque le flux vital de nutriments. Les océans, qui couvrent plus de 70 % de la surface de la Terre, jouent un rôle clé dans la régulation du climat.

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Le réchauffement des eaux renforce également les tempêtes, les ouragans et les typhons, entraînant de graves inondations et des dégâts dans les zones vulnérables. C’est aussi ce que redoutent les experts face au déplacement incontrôlé du plus grand iceberg du monde, dont la trajectoire pourrait tout détruire sur son passage.

Une sécheresse historique en Europe

En Europe, le printemps a apporté non seulement de la chaleur, mais aussi une sécheresse extrême. « Dans certaines parties de l’Europe, les niveaux de précipitations et l’humidité des sols ont été les plus faibles enregistrés depuis au moins 1979 », alertent les experts de Copernicus.

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Au Royaume-Uni, de nombreux records de température ont été battus ce printemps, tandis que le Danemark et les Pays-Bas ont connu les sécheresses les plus sévères depuis des décennies, suscitant de sérieuses inquiétudes tant pour la production agricole que pour les ressources en eau.

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Cette tendance s’aligne avec les prévisions alarmantes annonçant un été 2025 encore plus chaud que prévu, accentuant les risques pour les écosystèmes et les populations.

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Une alerte sur le réchauffement global

Sur une période de 12 mois, de juin 2024 à mai 2025, l’augmentation globale des températures a atteint 1,57°C au-dessus des niveaux moyens de la période préindustrielle – bien au-delà du seuil fixé par l’Accord de Paris.

Bien que cette limite concerne les tendances à long terme, les experts affirment que le réchauffement actuel est déjà d’environ 1,3°C et qu’il y a 50 % de chances que nous dépassions temporairement 1,5°C d’ici 2035.

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Les scientifiques avertissent que même de petites augmentations accroissent le risque de chaleurs extrêmes, d’effondrement des écosystèmes et d’autres conséquences graves, ce qui rend des actions mondiales urgentes absolument cruciales