Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Société

Couvre-feu : Des clients verbalisés à la caisse d’un supermarché pour seulement quelques minutes de retard !

Publié par Mélanie le 02 Fév 2021 à 16:15

Non vous ne rêvez pas, des clients d’un Franprix situé dans le XX ème arrondissement ont été verbalisés à 18h06 alors qu’ils venaient tout juste de finir leurs courses.

supermarchés

À lire aussi : Écœurant : un homme se moque du coronavirus et se filme en train de lécher un distributeur de billets ! (vidéo)

Des clients verbalisés alors qu’ils venaient de faire leurs courses

La vidéo du jour

La scène surréaliste s’est déroulé dans le XX ème arrondissement. Alors qu’ils réglaient leurs courses en caisse à 18h06, des clients d’un Franprix ont été verbalisés pour non respect du couvre-feu. Selon plusieurs témoins, quatre agents des forces de l’ordre seraient arrivés dans le supermarché à 18 h 04. « Sortez vos pièces d’identité, laissez vos courses, personne ne sort d’ici, tout le monde sera verbalisé ! » , aurait lancé un des policiers.

Ils ont contrôlé et verbalisé tous les clients ainsi que le gérant du magasin, a indiqué le préfet de police. Sur place, des policiers auraient pourtant affirmé aux clients qu’ils ne seraient pas verbalisés. Pour 6 minutes, ils ont reçu une amende de 135 euros. Les clients du Franprix n’en reviennent toujours pas d’avoir été verbalisés  pour non-respect du couvre-feu.

L’humoriste Arnaud Cosson, présent au moment des faits, a dénoncé sur Facebook un « manque d’humanité » et   »un manque d’empathie » . Le groupe Franprix a confirmé à 20 Minutes l’intervention de police expliquant qu’une dizaine de clients se trouvaient dans le magasin malgré le couvre-feu à 18 h.

Le gérant avait déjà été mis en garde

Selon la préfecture, le gérant aurait déjà été mis en garde sur le respect des horaires de fermeture à 18h. Afin d’être en mesure de respecter la règle, les policiers lui auraient déjà demandé de ne plus accueillir de clients après 17 h 50. Des témoins présents ont reconnu que les policiers avaient demandé aux clients de rentrer chez eux avant de sévir. Mais le magasin était resté ouvert et les employés avaient continué à encaisser.

À lire aussi : Assemblée Nationale : les députés augmentés en pleine crise du coronavirus !