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« Moi, je ne fais qu’un repas par jour avec mon fils » : une chroniqueuse des Grandes Gueules fond en larmes sur le plateau en évoquant ses problèmes d’argent

Publié par Alexis P le 09 Avr 2022 à 8:03

Kaouther Ben Mohamed n’a pas réussi à contenir ses émotions. Ce jeudi 7 avril, lors de l’émission des grandes gueules sur RMC, la chroniqueuse à fondu en larmes sur le plateau en évoquant une situation de « précarité » qu’elle a pu connaître. A voir dans la vidéo ci-dessous :

Un témoignage d’une auditrice corroboré par Kaouther Ben Mohamed

La scène s’est passée sur RMC, dans  l’émission les Grandes gueules.  Une auditrice de l’émission travaillant dans le BTP a fait part de son témoignage au sujet de son quotidien. Des difficultés économiques qu’elle vit à cause de l’inflation. Expliquant avoir du mal à nourrir sa famille. La chroniqueuse de RMC Kaouther Ben Mohamed intervient alors. Elle indique qu’elle a été ex-travailleuse sociale et a travaillé dans la politique agricole. Elle poursuit « et un jour je suis tombée malade il y a dix ans. Et quand je suis tombée malade, je me suis retrouvée à demander ces aides et ça a été hyper douloureux pour moi ».

Cette phrase a fait monter les larmes aux yeux à l’ancienne travailleuse sociale. Elle exprime alors un sentiment « d’humiliation » d’aller devoir demander des aides. Pour rappel 10 millions de personnes vivent dans des logements sociaux et 7 pourcents de la population bénéficie du RSA.

chroniqueuse larmes

Une chroniqueuse en larmes évoquant sa situation précaire

L’auditrice avait témoigné tout comme elle ne pas pouvoir correctement subvenir aux besoins de ses enfants. Elle poursuit « Non, autour de la table, on n’a pas tous de bons salaires. On peut être ici et continuer à galérer au quotidien, à ne pas pouvoir payer ses factures !« .

Elle évoque ensuite un moment difficile de sa vie « Moi, je ne fais qu’un repas par jour avec mon fils, le soir. La journée, je ne mange pas, je ne bois que des cafés« . Elle indique qu’elle a dû se résoudre à aller aux restos du cœur car n’avait plus rien à manger après être tombée dans le coma. Et on lui aurait refusé des repas car elle les aurait demandés hors des délais. Elle dit qu’en conséquence son fils pendant quinze jours, a mangé des gâteaux au yaourt, matin, midi et soir. Avec du sirop de grenadine, parce qu’elle n’avait pas les moyens d’acheter du lait.

Elle exprime ensuite un certain mécontentement disant que les caisses sont vides « on est trop nombreux à être dans la merde aujourd’hui »