Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Société

Coronavirus : un étudiant singapourien tabassé à Londres car les personnes ne voulaient pas du virus « dans leur pays » (Vidéo)

Publié par Alexis ANOVAS le 06 Mar 2020 à 14:30
Partagez ce contenu sur Facebook
Partagez ce contenu sur Whatsapp
Partagez ce contenu sur Twitter
Partagez ce contenu par mail

Vous le savez, le coronavirus ne cesse de semer la paranoïa dans le monde entier. Les citoyens paniquent et certains n’hésitent pas à être violent vis-à-vis des personnes originaires du continent asiatique. Jonathan Mok, un étudiant singapourien, a été tabassé par quatre inconnus. La raison ? Ils ne voulaient pas du virus « dans leur pays » . Découvrez son récit tragique dans la vidéo ci-dessous :

À lire aussi : #JeNeSuisPasUnVirus : des Français victimes de racisme à cause de leurs origines asiatiques, le dénonce sur Twitter !

En pleine crise du coronavirus, il est victime d’une attaque raciste

Jonathan Mok est un étudiant de 23 ans. Depuis deux ans, il habite à Londres puisqu’il est entré dans l’University College London. À l’origine, il vient de Singapour. Un détail peu important direz-vous, ce qui est le cas. Mais pour ces quatre personnes, le fait de savoir qu’il vient d’un continent asiatique était une raison valable pour le tabasser. Ce terrible événement s’est déroulé le 24 février à l’Oxford Street, situé à Londres. Quatre personnes, dont trois hommes et une femme, ont encerclé Jonathan pour le frapper. « Je ne veux pas de votre coronavirus dans mon pays » relaye Metro. Des propos déclarés par l’une des personnes qui a attaqué l’étudiant de 23 ans.

Dans un post Facebook, se trouvant dans la vidéo en tête d’article, Jonathan Mok a expliqué que l’un d’eux a commencé les hostilités lorsqu’une personne l’a averti de ne pas le regarder. Il a ensuite reçu un coup de poing au visage. « Tout d’un coup, le premier coup de poing a été projeté sur mon visage et m’a pris par surprise. J’ai été choqué et sonné par le premier coup, et le gars m’a frappé une seconde fois » se remémore l’étudiant.

« Le racisme a trouvé une autre excuse »

Dans la suite de son post Facebook, Jonathan Mok alerte sur le racisme dont beaucoup de personnes originaires du continent asiatique sont victimes, suite au coronavirus. « La propagation du coronavirus a provoqué la panique à travers le monde – les gens se sont interrogés sur la gravité de la situation: est-ce un virus mortel dont nous devrions tous avoir peur? Ou est-il juste similaire à la grippe commune? doute que les effets médicaux du COVID-19 aient pris le devant de la scène dans le monde (et à juste titre). Cependant, lorsque nous nous sommes concentrés uniquement sur les effets sur la santé du coronavirus, nous ne voyons pas les effets sociaux qui ont émergé de la propagation de ce virus – où le racisme a trouvé une autre excuse pour élever sa vilaine tête » . Il explique ensuite qu’il ne pouvait pas se défendre contre ses détracteurs, puisqu’il avait un doigt cassé, et le nez explosé. Les blessures sont tellement graves, que les médecins envisagent une intervention chirurgicale.

Malheureusement, et c’est un fait, les personnes d’origine asiatique sont victimes de racisme depuis l’annonce du Covid-19. En France, le hashtag #JeNeSuisPasUnVirus a été lancé, pour dénoncer la haine et la stigmatisation de la population asiatique. « Non, une personne d’origine chinoise n’est pas une personne porteuse du Coronavirus ! Nous ne sommes pas des virus ! » a alerté une jeune femme sur Twitter. De plus, des attaques violentes sont fréquentes contre les personnes originaires du continent asiatique. En effet, nombreuses sont les personnes se faisant insulter, ou frapper dans la rue à cause de leur origine. La vidéo de CNN qui se trouve ci-dessous le prouve. Attention, certaines images peuvent heurter.

Abonnez vous à la Newsletter TDN

À lire aussi : Nicolas Bedos accusé de racisme après une blague sur le Coronavirus