« Il vous viole… » : Une ancienne otage franco-israélienne du Hamas raconte son calvaire
L’horreur a débuté le 7 octobre 2023 pour Mia Schem. Alors qu’elle était en train d’assister à un festival de musique, Tribe of Nova en Israël, le Hamas est venu sur les lieux pour faire un véritable carnage. Son ami Elya Toledano, également Franco-Israélien a été retrouvé mort mi-décembre à Gaza.
Elle, a été enlevée par le Hamas et prise en otage jusqu’à sa libération suite à un accord entre les deux pays le 30 novembre dernier. Pratiquement deux mois d’horreur qu’elle a accepté de raconter pour la première fois ce jeudi 28 décembre 2023 à la télévision israélienne.
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Une prise d’otage qui a débuté le 7 octobre 2023
L’heure était à la fête. Plusieurs jeunes se sont rendu samedi 7 octobre 2023 au festival Tribe of Nova dans un désert, dans la zone agraire du kibboutz de Réïm. Un événement qui a rassemblé plusieurs milliers de personnes, venues pour s’amuser dans une ambiance spirituelle.
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Mais au bout de quelques heures, cela vire au cauchemar. Le Hamas arrive en nombre sur le festival dans l’unique but de faire un carnage. Souvent, ce drame a été comparé à un Bataclan par les médias. Plusieurs personnes sont tuées, 260 au total, certaines réussissent à s’enfuir, tandis que d’autres, sont prises en otage.
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Mia Schem prend la parole pour la première fois
C’est le cas notamment de Mia Schem, une jeune femme de 21 ans. Elle a été prise en otage par le Hamas et a finalement été libérée le 30 novembre dernier après un accord entre les deux pays. Pour la première fois, elle s’est exprimée ce jeudi 28 décembre 2023 à la télévision israélienne et est revenue sur l’horreur vécue.
Pendant 54 jours, elle était chez un membre du Hamas « enfermée dans une pièce sombre, il est interdit de parler, vous ne devez pas être vue, pas être entendue. Vous êtes cachée. Il y a un terroriste qui vous regarde 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Il vous viole avec les yeux. Et, bien sûr, il y a la peur d’être violée. J’étais dans sa maison, sa femme était à l’extérieur de la pièce avec les enfants. C’est la seule raison pour laquelle il ne m’a pas violée ».
Elle poursuit ensuite avec des propos forts : « C’était important pour moi de dire la vérité à propos des gens qui vivent à Gaza, qui ils sont vraiment et ce que j’ai traversé. J’ai vécu un holocauste, ce sont tous des terroristes ». Pour rappel, 129 otages sont toujours portés disparus dont trois Français.
