Affaire du petit Grégory : coup de théâtre, la mère retourne devant la justice !
Le 16 octobre 1984, le corps de Grégory Villemin est retrouvé dans la Vologne. Le mort de l’enfant de 4 ans continue, 40 ans après, d’interroger les enquêteurs. Un nouveau rebondissement s’ajoute à l’affaire : la mère du petit Grégory retourne devant la justice… Mais cette fois sur le banc des victimes.

Affaire du petit Grégory : Christine Villemin devant la justice, sur le banc des victimes
Qui est le corbeau qui a tant effrayé la famille Villemin ? Qui est l’assassin du petit Grégory, retrouvé le 16 octobre 1984 dans la Vologne ? Ces questions, les enquêteurs n’ont jamais su y répondre. Après un procès accusant Christine Villemin d’être la coupable, cette dernière est acquittée en 1993. La cour d’appel de Dijon estime « qu’il n’y a pas de charges contre Christine Villemin d’avoir assassiné son fils ».
Pourtant, la mère de Grégory revient pourtant devant la justice… Mais sur le banc des victimes. En effet, elle entame un procès en diffamation contre Marie-France Bezzina, journaliste à l’époque des faits. 40 ans après la mort de Grégory Villemin, la journaliste a accusé Christine Villemin d’avoir assassiné son fils, et d’être le corbeau.
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En juin 2025, Marie-France Bezzani commente un post sur le groupe Facebook « Affaire Grégroy = mensonge d’Etat » . Sur ce groupe, un peu plus de 6500 personnes évoquent la disparition et la mort de l’enfant de 4 ans. Ce jour-là, l’ancienne journaliste aujourd’hui âgée de 81 ans insinue que Christine Villemin est la meurtrière.
« Il n’y a pas besoin d’aveu : elle ne fait que mentir »
Dans les commentaires, les internautes s’interrogent. Christine Villemin a-t-elle pu commettre ce crime ? Quel a été son rôle dans la disparition du petit Grégory ? Pour Marie-France Bezzina, Christine Villemin est coupable. « Il n’y a pas besoin d’aveu : elle ne fait que mentir » lance-t-elle alors. Une citation rapportée devant le tribunal par l’avocat des Villemin.
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Me François Saint-Pierre, avocat des Villemin, a d’ailleurs indiqué que sa cliente réclame 100 000 euros de dommages et intérêts à la journaliste. On en oublierait presque le ravisseur du petit Grégory, pour laisser place aux accusations infondées.
Ce n’est cependant pas le seul rebondissement dans cette affaire. Selon une récente expertise graphologique, Jacqueline Jacob, la tante par alliance du père de Grégory, serait « l’auteure présumée d’une ou plusieurs lettres anonymes envoyées par ‘le corbeau' » . Les avocats espèrent que la femme avouera enfin tout ce qu’elle sait sur cette affaire.