Elle se jette d’un 4e étage avec son bébé dans les bras à Montmorency… et ce qui s’est passé ensuite sidère tout l’immeuble
Le drame s’est noué en pleine nuit de décembre, à Montmorency, quelques minutes avant minuit. Dans un immeuble de l’avenue de la Division-Leclerc, une scène d’une violence inouïe a bouleversé riverains et secours.
Et un détail, presque irréel, a tout changé au dernier moment.
Une scène fulgurante, à quelques secondes près
Il y a des événements qui se jouent sur un fil, dans un silence que personne n’oublie. Ce mardi 16 décembre 2025, à Montmorency, le temps semble s’être contracté autour d’un immeuble de l’avenue de la Division-Leclerc. Peu avant minuit, alors que la ville s’apprête à basculer dans une nuit ordinaire, un drame surgit sans prévenir.
Selon les premières informations évoquées, une femme âgée de 30 ans met fin à ses jours en se défenestrant depuis le quatrième étage. La chute, estimée à une dizaine de mètres, lui est fatale. Tout va très vite, si vite que les témoins n’ont parfois que des bribes à raconter, des images nettes et traumatisantes, et cette sensation d’impuissance qui colle à la peau.
Dans ce type de drame, les mots manquent souvent, parce qu’ils ne recouvrent pas la réalité. Ce qui est certain, c’est que l’intervention des secours et des forces de l’ordre se déclenche dans la nuit, dans un climat de sidération. Le quartier comprend immédiatement que quelque chose d’extrêmement grave vient de se produire.
Dans l’immeuble, une famille nombreuse frappée de plein fouet
Ce que l’on apprend ensuite donne encore plus de poids à l’histoire. La victime vivait dans l’immeuble avec son mari et leurs cinq enfants. Une réalité familiale qui, de l’extérieur, ne dit rien de ce qui se passe derrière une porte, mais qui rappelle combien les tragédies peuvent frapper au cœur des foyers, y compris ceux que l’on croit “comme les autres”.
Le maire (LR) de Montmorency, Maxime Thory, confirme ces éléments. Il indique également que la femme se serait défenestrée depuis l’appartement… de sa voisine. Un point qui, à lui seul, soulève de nombreuses questions. Pourquoi se trouvait-elle là, à ce moment-là ? Qu’est-ce qui a précédé le geste ? Était-elle seule ? A-t-elle parlé ? A-t-elle été retenue, ou tentée d’être retenue ?
À ce stade, aucune précision supplémentaire n’est donnée sur les circonstances exactes. Une enquête est annoncée et devra établir le déroulé précis des faits. Mais ce détail — l’appartement d’à côté — laisse deviner une scène où plusieurs personnes ont peut-être été impliquées malgré elles, happées par l’urgence et la panique.
Le bébé de trois mois, au cœur d’un instant impossible
C’est là que l’histoire prend une dimension encore plus insoutenable. Au moment du geste, la mère tient dans ses bras son bébé, âgé de trois mois. Rien que cette information glace. Parce qu’elle transforme un drame en tragédie potentielle, et parce qu’elle confronte tout le monde à une question brutale : comment un nourrisson peut-il se retrouver ainsi, au milieu d’un acte aussi définitif ?
Dans ces instants-là, le cerveau cherche une logique, un “avant” qui expliquerait tout. Mais le réel, lui, ne s’organise pas toujours en récit. Il y a un appartement, une fenêtre, une nuit froide, un geste, et un enfant qui n’a évidemment aucune prise sur ce qui se joue.
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Ce détail que peu de gens connaissent dans ce type d’intervention, c’est l’extrême difficulté à reconstruire ensuite la chronologie émotionnelle. Les témoins se souviennent d’un bruit, d’un cri, d’un mouvement, d’une course dans les escaliers, de mains qui tremblent. Les secours, eux, doivent agir vite, sécuriser les lieux, protéger les personnes présentes, et commencer à rassembler les éléments factuels.
À Montmorency, l’onde de choc est immédiate. Dans un immeuble, tout se sait vite. Et pourtant, face à une telle scène, même ceux qui veulent comprendre n’osent parfois pas poser de questions. Parce qu’il y a la pudeur, la sidération, et la conscience qu’une famille vient d’être brisée.
Le maire confirme, les autorités enquêtent, le voisinage sous le choc
Maxime Thory prend la parole pour confirmer le drame et saluer l’action des intervenants mobilisés. Il présente également ses condoléances à la famille et aux proches de la victime. La municipalité, dans ces situations, se retrouve souvent à gérer l’après : l’accompagnement, les relais vers les services compétents, et la relation avec des habitants profondément marqués.
Mais sur le fond, l’élu reste prudent. Il ne communique pas d’éléments sur le contexte ayant précédé le geste. Cette réserve est classique tant que l’enquête est en cours, et elle vise aussi à éviter les interprétations hâtives. Il y a, dans un fait divers, une tentation permanente de remplir les zones d’ombre. Or ici, les zones d’ombre sont précisément ce qui devra être établi par les autorités.
Ce que l’on sait en revanche, c’est que les forces de sécurité et les secours interviennent dans la nuit. Ils prennent en charge la scène, sécurisent le périmètre et s’occupent des personnes impliquées. Dans ce genre d’événement, les témoins directs ont parfois besoin d’un soutien immédiat, tant le choc peut être violent.
Et puis il y a l’immeuble, lui-même. Après le départ des gyrophares, il reste la cage d’escalier, les portes qui se referment, les voisins qui chuchotent, et cette sensation que le quotidien ne reviendra pas tout à fait comme avant.
Ce que personne n’oubliera : l’instant où tout a basculé
Dans les récits de drames, il arrive qu’un détail surgisse et change la manière dont on regarde toute l’histoire. Ici, ce détail n’est pas un “petit fait”, mais un geste déterminant, survenu au moment le plus critique.
Selon les éléments relayés et confirmés par le maire, la voisine — depuis l’appartement de laquelle la femme se serait défenestrée — est parvenue à intervenir au dernier instant. Dans une fraction de seconde, par un réflexe incroyable, elle a réussi à rattraper le nourrisson au moment de la chute.
C’est ce geste qui a empêché que le drame ne devienne double. Maxime Thory a salué “son courage et son sang-froid”, soulignant l’importance de cette intervention. Un acte rare, instinctif, presque irréalisable, mais qui a pourtant eu lieu dans ce couloir de vie où, parfois, une seconde décide de tout.