Le fabricant du monte-charge qui a servi au cambriolage du Louvre se sert du buzz pour faire sa pub
Le 19 octobre 2025, un cambriolage spectaculaire au Louvre a dérobé neuf bijoux historiques en quelques minutes, grâce à un monte-charge volé utilisé pour accéder au premier étage.
Quelques jours plus tard, Böcker, le fabricant allemand de l’appareil, a profité de l’affaire pour faire sa publicité sur les réseaux sociaux avec humour.
Un cambriolage au Louvre
Le 19 octobre 2025, un spectaculaire cambriolage a secoué le musée du Louvre, en plein cœur de Paris. En moins de quatre minutes, des voleurs ont réussi à s’emparer de neuf bijoux historiques avant de s’échapper, laissant derrière eux un monte-charge qui allait vite devenir célèbre.
L’appareil, utilisé pour atteindre le premier étage du musée, provenait d’une société allemande, Böcker. Selon les premiers éléments, le matériel aurait été volé à un client français lors d’une démonstration quelques jours avant le casse.
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Les cambrioleurs auraient ensuite pris soin de retirer tout logo et de modifier la plaque d’immatriculation pour brouiller les pistes.
Cette opération digne d’un film a provoqué un choc en France comme à l’étranger, relançant les débats sur la sécurité du plus grand musée du monde et la protection de ses trésors.
La marque fait son buzz
Quelques jours après les faits, la marque Böcker, basée à Werne, près de Dortmund, a décidé de surfer sur l’événement avec un humour très particulier.
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Sur Instagram, Facebook et LinkedIn, l’entreprise a publié une photo de son monte-charge déployé devant le Louvre, légendée : « Le Böcker Agilo peut transporter jusqu’à 400 kg de trésors, à une vitesse de 42 m par minute, grâce à un moteur aussi silencieux qu’un murmure ».
Et d’ajouter un slogan ironique devenu viral : « Quand il faut faire vite ». Son dirigeant, Alexander Böcker, a confirmé à l’AFP avoir reconnu son appareil « dès la diffusion des images », avant d’admettre avoir voulu « profiter de la notoriété du musée le plus célèbre du monde pour attirer un peu l’attention sur notre entreprise ».
Le patron précise : « Bien sûr, cet acte est absolument condamnable, nous en sommes tout à fait conscients ». Une communication audacieuse, qui a autant fait sourire qu’indigné les internautes.