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À cause de sa tenue vestimentaire, une jeune femme risque le licenciement de la CPAM

Publié par Sacha JOUANNE le 17 Oct 2021 à 9:52
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Employée à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) dans le département du Var, une jeune femme âgée de 25 ans est menacée de licenciement. Pour cause, elle se rendrait au travail avec des tenues jugées « trop excentriques« . La CGT lui a notamment apporté son soutien. Cette Toulonnaise sera fixée sur son sort dans les prochains jours.

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Une jeune femme menacée de licenciement à cause de ses tenues jugées trop excentriques

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C’est une affaire qui risque de faire beaucoup parler ! Ce lundi 11 octobre, une jeune femme de 25 ans a été convoquée pour un entretien préalable au licenciement à son lieu de travail, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) du Var (83). Pour cause, son employeur n’appréciait pas ses tenues jugées « trop excentriques« , comme le révèlent France Bleu et Var Matin. Embauchée au mois d’août dernier pour un CDD de trois mois au sein de la plateforme de suivi téléphonique du Covid, la jeune femme a dû enlever son voile car ses responsables lui ont demandé. En adéquation avec ses convictions religieuses, elle a accepté de le remplacé par un turban. Il faut tout de même rappeler que durant son travail la jeune femme n’est pas du tout en contact avec le public.

Cependant, une obligation de neutralité a été mise en place au sein de la CPAM. Alors la jeune femme toulonnaise ne peut plus porter son turban. En conséquence, elle a opté pour mettre des perruques, notamment une « coupée au carré avec quelques mèches rouges » et une autre « dans les tons rose pastel« , a-t-elle précisé à France Bleu.

« J’ai été conciliante, je veux continuer de travailler, je me suis adaptée. »

Mais c’est alors qu’ensuite, ce sont ses perruques qui ont posé problème. En effet, pour la direction de l’Assurance Maladie du Var, les tenues de la jeune femme sont « en décalage avec les normes sociales de l’entreprise« . Une pensée incompréhensible pour la Toulonnaise. « J’ai été conciliante, je veux continuer de travailler, je me suis adaptée. Mais on m’a dit que j’avais heurté la sensibilité de collègues de travail » a-t-elle déclaré à Var-Matin après être sortie de son entretien préalable au licenciement, avant d’ajouter. « Mais il y a des gens dans les services qui ont des cheveux de couleur rose, ou bleue, ou décolorés. C’est une liberté individuelle« .

Il faut tout de même savoir qu’elle n’est pas toute seule. Le 11 octobre dernier, la CGT a organisé un rassemblement devant le siège de la CPAM du Var pour apporter leur soutien à la jeune femme. Dans les prochains jours, cette dernière recevra par courrier la décision de sa direction concernant son licenciement ou non.

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