Les gendarmes de haute montagne interviennent pour secourir une randonneuse… qui avait froid aux pieds
Les gendarmes de montagne en voient de toutes les couleurs. Parfois, les appels d’urgence cachent des histoires étonnantes. On croit à une détresse grave, mais la réalité surprend. Chaque intervention réserve son lot d’imprévus inattendus. Et cette fois, l’histoire mérite vraiment d’être racontée…
Les gendarmes face à une alerte « surprenante »
Le 10 novembre, les gendarmes de haute montagne des Pyrénées ont été appelés pour une mission urgente. Une randonneuse de 20 ans avait déclenché sa balise dans un refuge à 2 400 mètres d’altitude. Les secouristes ont rapidement rejoint le lieu, prêts à gérer une situation critique. Mais la réalité s’est révélée bien différente de leurs attentes.
Sur place, les gendarmes ont découvert une jeune femme frigorifiée. Elle expliquait qu’elle avait simplement froid à un pied, rien de plus grave ! Cette découverte a surpris les secouristes, habitués à des urgences bien plus sérieuses. L’intervention semblait disproportionnée face à la situation réelle.
Le lieutenant Jean-Marc Galin a exprimé son agacement. Il a rappelé que la montagne exige préparation et responsabilité. Déclencher une balise pour un simple inconfort mobilise inutilement les pompiers et les gendarmes. En effet, ces derniers doivent abandonner d’autres missions pour intervenir.
Ces ressources sont précieuses et doivent rester disponibles pour de vraies urgences. Une attitude met en effet en branle des moyens lourds pour un problème bénin !
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Une « bêtise de jeunesse »
Le lieutenant Jean-Marc Galin a rappelé que la montagne n’est pas un terrain de jeu improvisé. Pour lui, l’incident relevait clairement d’une « bêtise de jeunesse ». L’homme a insisté sur l’importance de l’autonomie en montagne.
Les aventuriers doivent apprendre à gérer les petits problèmes sans appeler immédiatement les secours. Avoir froid à un pied n’est pas une urgence vitale. Les gendarmes rappellent que la balise doit rester un outil de dernier recours.
La jeune femme, quant à elle, semble complètement indifférente à la situation. Pour elle, déclencher sa balise était la meilleure chose à faire. « Non mais moi, c’est ma deuxième randonnée. Je ne sais pas comment c’est la montagne. J’avais froid », dit-elle.
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En tout cas, cette mise au point vise à sensibiliser les randonneurs. Les gendarmes veulent éviter que des imprudences comme celle-ci se répètent. Leur message est clair : la responsabilité individuelle est essentielle !
Les gendarmes face à d’autres interventions similaires
Les gendarmes de haute montagne ne sont pas à leur première intervention insolite. Chaque année, ils doivent gérer des déclenchements de balises parfois injustifiés. Certains randonneurs appellent les secours pour des problèmes bénins ou liés à un manque de préparation.
En août 2025, le PGHM de Luchon a dû secourir deux couples perdus à cause d’applications de randonnée. Les gendarmes ont rappelé que la technologie ne remplace pas l’expérience ni la prudence. Ces interventions montrent que l’improvisation peut vite devenir dangereuse en montagne !
Dans le Mercantour, les gendarmes ont aussi mis en garde contre des randonnées étudiantes mal préparées. Plusieurs jeunes avaient sous-estimé la météo et l’effort nécessaire. Les secouristes ont dû intervenir pour éviter des accidents graves.
Toutefois, certains sauvetages sont bien plus périlleux. En 2020, le PGHM de Chamonix a sauvé deux alpinistes après une chute de 150 mètres. La météo empêchait l’hélicoptère d’intervenir, rendant l’opération extrêmement risquée !