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Le meurtre de Delphine Jubillar enregistré par des caméras ? L’étonnante suggestion de la partie civile

Publié par Elodie GD le 16 Oct 2025 à 8:24

Il reste peu de temps aux avocats de la partie civile pour convaincre la Cour et les jurés de la culpabilité de Cédric Jubillar.

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Couple Jubillar : une histoire sur le point de s’achever

Dernière ligne droite. Voilà désormais trois semaines que les regards sont tournés vers Cédric Jubillar. Soupçonné d’avoir tué son épouse avant de cacher son corps, le père de famille nie les faits. Pourtant, la jeune infirmière n’a plus donné signe de vie depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Deux journées au cours desquelles les enfants, les voisins et l’entourage notent une certaine agitation et quelques subtiles différences.

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Il n’existe malheureusement aucune preuve de l’implication de l’époux. S’agit-il du crime parfait ou est-il réellement innocent ? Il est le seul à le savoir. En attendant, la Cour tente désespérément de retracer le fil d’une relation tumultueuse. Si les premiers instants de leur histoire sont passés sous silence, les derniers temps sont marqués par le conflit et la trahison.

En instance de divorce, Cédric et Delphine Jubillar mènent des vies sentimentales bien distinctes. Si elle est toujours présente physiquement, l’infirmière a la tête ailleurs et rêve de tout recommencer. Un nouveau départ qu’elle imagine entourée de ses enfants et de l’amant de Montauban. Également soupçonné, il est rapidement mis de côté par les forces de l’ordre qui se concentrent désormais sur la piste du féminicide.

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L’importance des « caméras » dans cette affaire

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Interrogé une dernière fois, le plaquiste ne change pas de version. Face à la Cour, il nie son implication dans l’étrange disparition de sa femme et conteste s’être confié auprès de ses compagnes et de son camarade de cellule. Une défense faiblarde qui ne convainc pas l’opinion publique, intimement persuadée de la culpabilité du mari.

Jusqu’à mercredi soir, les neufs avocats de parties civiles se succèdent pour convaincre la Cour et les jurés : le coupable n’est autre que l’époux. Parmi eux, Me Mourad Battikh, qui se dit convaincu d’une chose : Cédric Jubillar « aime » encore sa femme. Il s’adresse ensuite à la défense : « Cela ne doit pas être un duel d’avocats. Ce qui doit triompher aujourd’hui, c’est la vérité judiciaire ».

S’il n’existe aucune image du féminicide, l’avocat note la présence de « caméras ». « Je crois que la scène a été filmée et on a plein de caméras qui nous disent plein de choses dans la maison, plein d’angles de vue : on a une maison qui vit, qui bouge, qui rugit et qui gémit », commence-t-il. « On a une première caméra qui témoigne, c’est Louis. Il dit qu’il entendait papa et maman se disputer entre le sapin et le canapé. C’est pas anodin, c’est pas un mensonge, c’est un angle de vue, c’est une première caméra, qui dit le début de la scène ».

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Les autres caméras ? Les lunettes brisées, les jappements des chiens, les lumières aperçus par les voisins, les cris des voisines, la machine à laver en désordre… Et surtout le téléphone de Delphine qui émet un dernier signal à 7 h 48, le 16 décembre, alors même que les gendarmes ont déjà constaté sa disparition.

« Delphine, c’était une femme trophée »

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L’avocat de reprendre : « La réalité, c’est que la maison ne dort pas cette nuit-là. Cette maison, elle témoigne. Cédric Jubillar est un menteur. Il ment, et surtout, il ment bien ». Exit la leçon de morale, Me Mourad Battikh opte pour la compassion. Selon lui, le père de famille s’est retrouvé pris dans un engrenage « Il le sait : s’il perd Delphine, il perd tout. Un statut, sa stabilité affective, sa stabilité financière. Delphine, c’était une femme trophée ».

L’avocat le compare à un naufragé désespérément accroché à son rocher. Prêt à tout pour la reconquérir, « il s’aplatit, il s’humilie. Il en est venu à supplier un mot d’amour. Mais elle est déjà partie. Dans sa tête, elle a pris sa décision ».

Vient le moment de conclure sa plaidoirie. « Le maître des horloges reprend la main et il a voulu arrêter le temps. Il saisit Delphine par le cou avec son avant-bras droit, il l’étrangle, il l’étouffe et Delphine meurt le 15 décembre. Si lui ne peut pas la garder, elle n’appartiendra à personne« .

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