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« Justice divine » ou vengeance ? Un pédophile qui avait violé et tué un enfant exécuté dès sa sortie de prison (vidéo)

Publié par Sofia le 28 Déc 2025 à 16:26

João Ferreira da Silva n’aura pas profité longtemps de sa liberté retrouvée. À peine libéré sous un régime de semi-détention, cet homme de 46 ans a été abattu en pleine rue à Sinop, dans l’État du Mato Grosso, au Brésil.

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Condamné pour avoir violé et assassiné un enfant en 2005, il venait tout juste d’obtenir une libération partielle, lui permettant de sortir durant la journée. Une liberté de courte durée, brutalement interrompue.

Un crime qui avait choqué tout un pays

Vingt ans plus tôt, l’affaire avait provoqué une indignation nationale. Da Silva, alors maçon, avait enlevé un garçon de 9 ans. Il l’avait violé, puis assassiné, avant d’enterrer son corps près d’un chantier.

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À l’époque, la colère était telle que la population de Sinop avait tenté de le lyncher.
Seule l’intervention rapide de la police avait permis d’éviter un drame supplémentaire. Reconnu coupable, il avait été condamné à 42 ans de prison.

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Le jour de sa mort, João Ferreira da Silva sortait d’un hôtel.Les caméras de surveillance ont filmé la scène. Deux hommes cagoulés s’approchent de lui. Quelques secondes plus tard, plusieurs coups de feu retentissent, Da Silva s’effondre, touché à bout portant. Les assaillants prennent la fuite, l’exécution semble préméditée.

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João Ferreira da Silva

Ce meurtre a ravivé un souvenir encore vif dans la ville. Pour beaucoup d’habitants, le crime de 2005 n’avait jamais été pardonné. Sur les réseaux sociaux, les réactions sont immédiates et tranchées, certains parlent de « justice divine » ou de karma. D’autres dénoncent une justice parallèle, dangereuse et illégitime.

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Vengeance ou crime prémédité ?

S’agit-il d’un règlement de comptes ? D’un acte de vengeance mûrement préparé ? Ou d’un enchaînement tragique lié à son passé criminel ?

Une enquête a été ouverte par la police brésilienne pour identifier les auteurs et déterminer les circonstances exactes du meurtre. Car si l’émotion est forte, une question demeure. Dans un État de droit, aucun crime, aussi atroce soit-il, ne peut être puni par la loi du sang.