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« Il avait baissé son pantalon » : deux nouvelles plaintes tombent contre PPDA

Publié par Mia le 30 Sep 2022 à 15:43
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Après la publication de 19 témoignages de femmes qui déclarent avoir été agressées sexuellement par le journaliste, Patrick Poivre d’Arvor est de nouveau dans la tourmente. En effet, PPDA vient d’être visé par deux nouvelles plaintes. Les plaignantes ont accepté de dévoiler leurs récits, en exclusivité pour Le Parisien. Voici leurs déclarations.

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Deux nouvelles plaintes dirigées contre PPDA

Accusé d’agressions sexuelles, de sexisme, de viol par de nombreuses plaignantes, PPDA est sujet à deux nouvelles plaintes. Des témoignages terrifiants dévoilés par Le Parisien, dans lesquels les victimes présumées mettent en avant le caractère de prédateur de Patrick Poivre d’Arvor. Les deux femmes qui ont déposé leurs plaintes contre PPDA ont fait appel au procureur de la République du tribunal de Nanterre afin de faire entendre leurs voix.

Maïté, 49 ans, et Alejandra, 56 ans, dénoncent des faits d’agressions sexuelles qui auraient été commis, respectivement, en 2005 et 1992. Malgré la prescription et la peur de parler, les deux femmes ont néanmoins décidé de se confier au Parisien. Voici leurs histoires impliquant Patrick Poivre d’Arvor, ex-présentateur de TF1. Pour rappel, PPDA nie toutes les plaintes qu’il a reçues à ce jour. Avec ces deux nouvelles plaintes pour agression sexuelle, ce dernier est visé par 21 plaignantes.

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Nouvelles plaintes contre PPDA : le témoignage de Maïté

Maïté a 49 ans et vit à Paris. Cette dernière a décidé de parler de ce qu’elle a vécu en contact du journaliste Patrick Poivre d’Arvor suite aux premières plaintes déposées à son encontre. « Sans les autres témoignages, je n’aurais jamais écrit au procureur. J’ai compris que je ne risquais plus rien à parler et qu’il fallait le faire pour soutenir Florence » , a expliqué la victime présumée. Écrivaine et peintre, Maïté raconte s’être installé en France dans les années 90, une époque où elle souffrait de troubles alimentaires et d’importants traumatismes.

LA VIDEO DU JOUR A NE PAS MANQUER

Peu sûre d’elle, elle s’est réfugié dans la lecture et avait donc lu le livre Elle n’était pas d’ici, écrit par PPDA. Un ouvrage qui évoque le suicide de la fille du journaliste. « Je me suis dit naïvement que cet homme pouvait me mettre en relation avec de bons médecins spécialisés » , a indiqué Maïté.

« Il m’a appelé toujours en numéro masqué »

C’est alors que cette dernière a décidé de lui envoyer une lettre. « Il m’a appelé une fois, puis une autre, toujours en numéro masqué. Je vous le jure : à chaque fois qu’il me parlait, il me poussait vers le haut » , a assuré Maïté. « Il me jetait des fleurs pour que j’arrête de me percevoir comme un vide-ordures. Mais non ! Promettez-moi ! Ne faites pas ça (se faire du mal, ndlr), disait-il. Bref, pendant plusieurs années, il a fait du bien à mon ego. Et puis un jour, à la fin d’une discussion, il m’a dit ‘Venez à TF1, on va se rencontrer’ » .

Finalement, Maïté a rencontré PPDA accompagnée de son mari. Ce dernier n’a toutefois pas pu rester auprès de Maïté qui assiste au journal de 20 Heures depuis les coulisses. Une fois l’émission terminée, elle a donc accédé seule au bureau du présentateur. « À un moment, il s’est levé de son bureau et il est passé derrière moi. Il a dit : Notre relation est quand même très forte, elle est aussi sexuelle. Et quand je me suis retournée, il avait baissé son pantalon. J’ai compris qu’il voulait que je le dédommage de l’aide qu’il m’avait apportée. Comme si je devais être gentille avec lui, après que lui ait été gentil avec moi. J’étais bloquée. Je l’ai fait. Tout s’est déroulé très vite » , raconte-t-elle.

« J’ai compris que je n’avais pas accepté cette fellation »

Après les faits, Maïté a quitté le bureau et a rejoint son époux. Celui qui a retrouvé l’amour malgré les accusations n’a pas essayé de la rattraper. « Il a vu à mon visage que quelque chose s’était passé. Une fois partie, je lui ai tout raconté. ‘Oh le salopard‘, a lancé mon mari, qui voulait lui péter la gueule. […] C’est là que j’ai compris que je n’avais pas accepté cette fellation, que j’avais été mise devant le fait accompli. Qu’il avait abusé de ma fragilité alors qu’il connaissait parfaitement ma maladie, puisque c’était celle de sa fille. Il m’a d’abord aidé puis il en a profité » .

Finalement, Maïté a renoncé à aller parler à la police. « PPDA était intouchable. Il agissait en toute impunité, même si des gens dans son entourage savaient. Je n’avais plus aucun respect pour ce type. Et quand il s’est fait virer de TF1 en 2008, je me suis dit que c’était bien fait pour lui« , a ainsi déclaré Maïté, avec colère et regret.

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Plaintes pour agression sexuelle contre PPDA : Alejandra se confie

Alejandra est âgée de 56 ans et habite à Buenos Aires en Argentine. De son côté, cette dernière a raconté avoir rencontré Patrick Poivre d’Arvor dans un restaurant de Saint-Germain-des-Prés. « Il s’approche de notre table, visiblement attiré par mon amie. Elle ne parle que l’espagnol, leur conversation tourne court. Il se retourne vers moi et me demande ce que je fais dans la vie. À l’époque, j’étais journaliste rock. Alors, il me propose d’assister à son JT. Je ne m’intéressais pas au monde de la télé. J’ai pensé bêtement que ça pourrait me donner un coup de pouce » , a expliqué la plaignante. Alejandra a donc assisté au JT, tout comme Maïté.

« Son assistante vient me chercher et me dit que ce Monsieur veut me voir pour avoir mon opinion ou quelque chose de la sorte. Je suis extrêmement surprise et intimidée de cet intérêt, mais j’acquiesce. […] Il me pose des questions indiscrètes sur mon amoureux. Il me fait un compliment sur ma minceur. Je me sens très mal à l’aise » , a-t-elle expliqué en ajoutant que le journaliste lui a proposé de boire un whisky. « D’un coup, il se lève, s’approche et me prend pour me jeter sur la moquette et me viole. Je suis en état de choc, paralysée. Je dissocie mon corps de ma tête, en fixant quelques objets. Quand il a fini, il me fait comprendre qu’il faut partir » , a déclaré Alejandra, bouleversée.

Après les faits reprochés, cette dernière se serait enfuie en courant vers l’ascenseur. « Dans la rue, je me mets à trembler comme une feuille. J’ai honte, j’ai peur et je m’en veux terriblement. D’avoir mis une robe, d’avoir accepté ce rendez-vous… Je me sentais sale et conne… […] Il a longtemps brisé mes rêves, mes aspirations professionnelles » , a-t-elle conclu.

Source : Le Parisien

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