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Chute du gouvernement Bayrou : Voici les trois favoris pour succéder au Premier ministre déchu

Publié par Elodie GD le 09 Sep 2025 à 14:25

Comme attendu, le 8 septembre a marqué la chute du gouvernement de François Bayrou. Reste à savoir qui Emmanuel Macron désignera pour lui succéder.

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L’arrivée imminente de Sébastien Lecornu à Matignon ?

Les députés ont tranché. Sans surprise, le vote de confiance n’a pas été accordé à François Bayrou qui doit désormais faire une croix sur Matignon. Un dénouement décevant certes, mais attendu : à l’annonce du Premier ministre, l’opposition avait en effet exprimé son mécontentement vis-à-vis du chef du gouvernement. Malgré ses — nombreuses – tentatives d’apaisement, le maire de Pau n’aura pas su convaincre l’opposition et se retrouve, ce 8 septembre, déchu d’une fonction qu’il avait si longtemps convoitée.

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Pour Emmanuel Macron, le temps n’est pas aux apitoiements. Car il presse ! À peine le ministre sortant aura-t-il vidé ses appartements qu’un autre lui succédera. Un manège qui semble se répéter à l’infini depuis la destitution d’Elisabeth Borne (en janvier 2024) qui avait tout de même tenu un an et sept mois à la tête du gouvernement. Un véritable exploit, compte tenu de la longévité de ses successeurs qui passent péniblement le cap des six mois.

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Qui succédera à François Bayrou ?

Comme les autres avant lui, François Bayrou est dorénavant hors-jeu et les pronostics se précisent. Parmi ses potentiels remplaçants, trois sortent du lot, dont Sébastien Lecornu. Indispensable des gouvernements Macron, il présente un impressionnant CV de touche-à-tout. De la Transition écologique, aux Armées, en passant par les Outre-mer, le politique de 39 ans cumule une solide expérience ainsi qu’un atout de taille : sa proximité avec le président. Aperçu à Brégançon durant les vacances du couple présidentiel, il entretiendrait de solides liens amicaux avec la première dame.

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Toutefois, sa potentielle nomination soulève quelques inquiétudes. Notamment en raison de ses récents — et nombreux échanges — avec Jordan Bardella et Marine Le Pen. Un rapprochement que le parti macroniste voit d’un mauvais œil, à l’heure où l’exécutif tente désespérément à se démarquer de l’extrême droite.

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La sagesse parlementaire ou l’union des gauches ?

Un autre nom revient dans toutes les discussions : celui de Catherine Vautrin. Ministre sous Jacques Chirac, elle possède une expérience parlementaire indéniable. Entre 2011 et 2017, elle occupe en effet la place de vice-présidente de l’Assemblée nationale. Statut qui lui a permis d’en étudier patiemment les rouages, si bien qu’elle serait un interlocuteur de choix pour l’exécutif. Rassurante par son sérieux, la sexagénaire incarne cependant une droite modérée et institutionnelle, comme le souligne l’Essentiel de l’éco. Un parti pris qui ne la rapproche en rien du macronisme, ce qui limiterait sa capacité à fédérer au-delà du socle gouvernemental.

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Reste Olivier Faure, figure forte de la gauche. Il est le premier secrétaire du Parti socialiste et a notamment permis de fédérer les gauches en se rapprochant des Insoumis en 2022, puis en contribuant à fonder le NFP en 2024. Lors de ses prises de parole, il défend l’idée d’un « gouvernement minoritaire de gauche » ainsi qu’une approche pragmatique de la gouvernance : ni programme maximaliste, ni alignement sur l’Élysée, énumère l’Essentiel de l’éco.

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« Nous sommes volontaires et prêts à entrer à Matignon », a-t-il récemment confié, indiquant là sa volonté de ramener le PS sur le devant de la scène. Malgré sa volonté de bien faire, il existe des tensions avec Jean-Luc Mélenchon qui a publiquement désapprouvé l’ouverture d’Olivier Faure à une discussion avec le président de la République. Ce qui en fait un candidat risqué…

Si les choix se précisent, le temps presse. Emmanuel Macron a en effet indiqué sa volonté de trancher rapidement, sans négociations prolongées. D’autant que plusieurs échéances approchent, dont les grèves des 10 et 18 septembre, qui mettront en évidence le mécontentement des Français et leur défiance vis-à-vis de politiques qu’ils estiment coupés des réalités.

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