Emmanuel Macron veut tripler l’amende pour les consommateurs de drogue
Le sujet de la drogue revient au cœur de l’actualité. Emmanuel Macron choisit d’y répondre par une sanction financière. En effet, il impose une amende forfaitaire grimpe à 500 euros. Mais cette décision ne fait pas l’unanimité. Entre prévention et répression, les avis s’opposent et le débat reste ouvert.
Emmanuel Macron face au défi des drogues !
Emmanuel Macron vient de faire une annonce marquante concernant la consommation de drogue. En effet, il décide d’augmenter l’amende forfaitaire pour les consommateurs. Jusqu’ici fixée à 200 €, elle passe désormais à 500 €. Et selon lui, « il faut taper au portefeuille, ça n’est pas festif de se droguer ». Le président affiche clairement sa volonté de durcir la répression !
Cependant, cette mesure ne tombe pas par hasard. Emmanuel Macron était en déplacement à Marseille le 16 décembre. Il voulait montrer sa détermination face aux trafics et aux addictions. Or, l’amende forfaitaire reste une sanction pénale prononcée sans procès, directement par les policiers ou les gendarmes.
Cette annonce s’inscrit d’ailleurs dans une stratégie plus large. Emmanuel Macron avait déjà ciblé les « bourgeois des centres-villes » accusés de financer les narcotrafiquants. Ainsi, il cherche à responsabiliser toutes les catégories sociales face à la consommation. Mais derrière ce discours, il soulève un débat sur la prévention et l’accompagnement !
La logique répressive contestée !
Comme mentionné plus haut, Emmanuel Macron ne s’en prend pas seulement aux consommateurs occasionnels. Pourtant, sur le terrain, certains éducateurs restent sceptiques. Mohammed Benmeddour, éducateur social et entraîneur physique à Marseille, affirme : « Ce n’est pas avec une amende qu’on va soigner une addiction ».
En parallèle, les témoignages des consommateurs renforcent ce doute. Cyril, auditeur de RMC, raconte avoir été verbalisé pour 10 grammes de cannabis. Il explique : « J’avais pris un PV et une amende de 200 euros. Ça n’a rien changé parce que quand on est addict, on est malade ». Selon lui, payer 500 € n’aurait rien modifié non plus.
À lire aussi
Donc, la mesure d’Emmanuel Macron semble inefficace face à la réalité de l’addiction. Ces critiques soulignent en tout cas les limites d’une politique uniquement punitive. Car une sanction financière ne peut remplacer soins et accompagnement. Mohammed Benmeddour insiste : « C’est comme si vous avez un cancer et qu’on vous dit ‘payez et on vous enlève le cancer’. C’est utopique ».
Ainsi, beaucoup estiment que la prévention et le soutien médical doivent compléter la répression. Bref, Emmanuel Macron se heurte à une contestation qui met en avant la nécessité d’un équilibre.
Emmanuel Macron devrait-il opter pour la prévention ?
Pour certains consommateurs, l’annonce d’Emmanuel Macron ne change rien. Abel explique qu’il consomme chez lui, seul. Donc, il estime que l’amende ne le concerne pas vraiment. À ses côtés, Tassena regrette une mesure trop répressive. Elle affirme : « Il vaut mieux mettre de l’argent dans la prévention plutôt que de soutirer de l’argent aux gens ».
Cependant, d’autres voix réclament des sanctions encore plus fortes. Yasmine considère que l’amende reste insuffisante pour dissuader. Elle déclare : « Il faut sanctionner, mais il y a d’autres moyens. En Corée du Sud, si on prend un milligramme de drogue, c’est directement la prison ». Ainsi, elle plaide pour une approche plus radicale.
Enfin, le président insiste sur le renforcement des moyens pour améliorer le recouvrement des amendes. Emmanuel Macron juge le taux actuel insatisfaisant et veut le rendre plus efficace. Pourtant, les témoignages montrent que la sanction financière seule ne suffit pas. Car la prévention et l’accompagnement restent essentiels pour lutter contre l’addiction.