Emmanuel Macron en pleine polémique après ses propos sur les « smicards »
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Ce samedi 24 février, alors que le Salon de l’Agriculture a ouvert ses portes dans une ambiance très tendue, Emmanuel Macron était en une du journal La Marseillaise. Le média a partagé les propos rapportés du Président lors d’une prise de parole. Une déclaration qui a rapidement fait polémique.
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Les propos polémiques d’Emmanuel Macron
Le Salon de l’Agriculture a ouvert ses portes ce samedi 24 février dans un climat particulièrement tendu. En pleine crise des agriculteurs, Emmanuel Macron a été accueilli sous les huées et les chants. Le président s’est également retrouvé dans la tourmente à la suite d’une révélation du journal La Marseillaise.
Jour d’ouverture du Salon de l’Agriculture, Emmanuel Macron était en une de ce journal. Le média a relayé les propos supposés du chef de l’État lors d’une réunion avec le syndicat agricole Modef. « Les smicards préfèrent des téléphones et abonnements VOD plutôt qu’une alimentation plus saine », aurait déclaré le Président.
Le quotidien dénonce un « mépris de classe dont le chef de l’Etat est malheureusement coutumier », en référence à plusieurs déclarations polémiques d’Emmanuel Macron depuis 2017. On se souvient par exemple du jour où il a invité un jeune en recherche d’emploi à « traverser la rue » pour trouver du travail.
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Des propos démentis par l’Élysée et le Président
Alors qu’il déambulait dans les allées du Salon de l’Agriculture avec sa garde rapprochée, Emmanuel Macron a assuré n’avoir jamais employé « une formule comme celle-ci ». Le président de la République s’est finalement justifié en indiquant que la part du revenu « que les Français allouent à l’alimentation, en 30 ans, elle a baissé. »
À contrario, il assure que les Français « dépensent plus d’argent pour le logement, pour les abonnements téléphoniques, pour des voyages, pour la télévision ». Une nouvelle déclaration qui n’a pas fait l’unanimité et qui a beaucoup fait réagir sur les réseaux sociaux.
Après Emmanuel Macron, c’est l’Élysée qui s’est empressé de démentir les propos parus dans le journal. De son côté, la vice-présidente du Modef, qui était présente à cette réunion, a déclaré que « le président ne s’est pas exprimé en ces termes, mais le fond est le même ».
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