« Erreur de casting » : Nadège Abomangoli, vice-présidente de l’Assemblée nationale cible d’un courrier raciste
C’est une histoire terrible. Vendredi 11 juillet 2025, Nadège Abomangoli, la vice-présidente de l’Assemblée nationale a posté une photo sur son compte X pour dévoiler l’affreux courrier raciste qu’elle a reçu de la part d’un certain M. Jourdain quelques jours auparavant.
Nadège Abomangoli victime de raciste
La députée insoumise Nadège Abomangoli, vice-présidente de l’Assemblée nationale, a rendu public ce vendredi un courrier profondément raciste qu’elle a reçu.
L’auteur, se présentant sous le nom de « M. Jourdain », dénonce sa présence à la tête de l’institution, affirmant : « Une noire n’a rien à faire à ce poste. L’esclavage a été aboli mais il y a des limites à se sentir à l’aise ».
Le ton du message, qui mêle sexisme et racisme, est glaçant : « Madame la fausse vice-présidente, je souhaite que la dissolution se produise car vous êtes une erreur de casting », écrit-il encore.
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Il revendique ensuite son statut « d’homme blanc » et son nom, supposé lui donner « plus de mérite ».
Elle a reçu le soutien de personnalités politiques
Sur X, l’élue de Seine-Saint-Denis a dénoncé l’idéologie de ce type de discours : « Dans la France d’aujourd’hui, les racistes expriment sans complexe leur nostalgie de l’esclavage et de la colonisation, leur haine de nos personnes et de notre réussite ».
Et d’ajouter : « Ils croient nous humilier, nous intimider, nous faire peur. Ils se trompent ».
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« Voir une femme noire au perchoir de l’Assemblée, c’est voir leur hiérarchie sexiste et raciste, ainsi que leurs privilèges s’effondrer. Et ils ont la rage », a-t-elle écrit.
Les réactions politiques n’ont pas tardé. La présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, a répliqué : « Le racisme n’a pas sa place dans notre République. Il ne l’a jamais eue », et condamne sans réserve ces attaques.
Sa collègue Mathilde Panot a salué « la première femme noire à présider l’Assemblée » et écrit ensuite : « Nous sommes immensément fiers qu’elle soit une insoumise et une antiraciste ».
D’autres députés ont affiché leur solidarité. « Total soutien », a tweeté Antoine Léaument. « Les racistes n’ont que leur haine pour exister », a écrit Andrée Taurinya, tandis que Danièle Obono, déjà victime de racisme elle aussi a tranché : « On déguste les larmes des racistes. Leur seum est notre délice ».
