« Extrêmement raciste » : Une sénatrice crée la polémique en portant une burqa au Parlement
L’apparition de la silhouette voilée dans l’enceinte du Parlement marque l’histoire et illustre une aversion grandissante vis-à -vis de la communauté musulmane.
Le geste déplacé de la sénatrice Pauline Hanson
« S’ils veulent que je la retire, qu’ils l’interdisent ! ». Pauline Hanson n’en démord pas malgré les récriminations de ses collègues sénateurs. Vêtue d’une burqa, la parlementaire se faufile entre les rangs de la chambre parlementaire et tient tête à ses détracteurs. Engagée pour l’interdiction de la burqa en Australie, la sénatrice conservatrice fait le choix de la provocation pour soutenir sa cause.
La raison de son emportement ? Un refus écrasant après sa proposition de loi visant à interdire le port du voile intégral.
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Une attitude que ses congénères condamnent et qui entraîne une suspension de séance immédiate. « C’est extrêmement raciste et dangereux », soutient Larissa Waters, cheffe du parti Australian Greens (gauche) qui estime que le geste s’apparente à un « doigt d’honneur aux personnes croyantes ».
« Un encouragement à l’islam radical »
Les réactions indignées ne se limitent pas aux parlementaires. La ministre des Affaires étrangères Penny Wong épingle également la politique et dénonce son comportement « irrespectueux ». « Nous représentons dans nos États des personnes de toutes confessions et de toutes origines. Et nous devons le faire dignement », déclare-t-elle dans le même temps.
La désapprobation générale n’atteint pas la présidente du parti conservateur One nation, qui estime que « comme d’habitude, les hypocrites se sont emportés ». Et Pauline Hanson de poursuivre : « Les faits sont là , plus de 20 pays dans le monde ont interdit la burqa parce qu’ils la reconnaissent comme outil de répression féminine, comme un risque pour la sécurité nationale et comme un encouragement à l’islam radical, qui est une menace à la cohésion intérieure ».
Elle ajoute : « Si ces hypocrites ne veulent pas que je porte de burqa, il leur suffit de voter en faveur de ma proposition d’interdiction ».
Comme partout ailleurs, les mouvements conservateurs gagnent du terrain en Australie. One nation obtient 18 % d’opinions positives en novembre 2025, selon un sondage de l’Australian Financial Review. D’après une autre étude (Pew Research Center), près de la moitié des Australiens estiment qu’il est important de partager des traditions communes pour se considérer comme étant « vraiment » Australien. Le pays compterait 2,6 % de musulmans selon Census data.
- 25/11/2025 à 18:35les croyants qui se croient obliger de s'habiller d'une façon voyante en rapport à leur religion on en a rien à foutre de ces dégénérés du cerveau, il faut les parquer tous ensemble comme des bêtes curieuse, à notre époque soit disant civilisée comment peut-on encore croire à ces con.....il faut vraiment avoir un pois chiche dans la tête, mais chacun fait ce qu'il veut mais le garde pour lui, point.
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