Moins 134 euros en moyenne : Cette terrifiante annonce au sujet des retraites
Durant son allocution, François Bayrou a évoqué le gel des barèmes. Conséquence : les retraites ne seront pas revalorisées en 2026.
L’impact de la dette publique sur les retraités
L’allocution de François Bayrou a fait grand bruit. La raison ? Les mesures annoncées par le Premier ministre — pour limiter l’augmentation de la dette publique – sont jugées coercitives et injustes par les concernés, qui déplorent la pression exercée sur les « honnêtes » travailleurs et les retraités. Le statut des derniers ne les exempte en effet pas de l’effort demandé à la population, qui subit déjà de plein fouet les conséquences de l’inflation. L’année 2026 s’annonce d’ailleurs peu fructueuse pour les retraités, les pensions étant amenées à stagner.
Durant son allocution, François Bayrou qualifie 2026 d’année blanche ; une année aux répercussions importantes sur les fonctionnaires, les retraités et plus généralement les contribuables. « C’est une année dans laquelle on augmente plus ni les prestations, ni les barèmes. On aura exactement le même montant des retraites pour chaque pensionné que celle qu’on avait en 2025″.
Tous les ans, les pensions sont indexées sur le taux d’inflation de l’année écoulée, explique Marie-France. De fait, la retraite des Français augmente normalement de quelques euros à chaque fois.
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« Ne pas dépenser plus en 2026 qu’en 2025 »
Qui dit gel des retraites, dit baisse du pouvoir d’achat des concernés. Pour donner une idée claire de l’impact de cette décision, le Journal du Net a calculé les pertes auxquelles s’exposent les seniors retraités en s’appuyant sur le montant de la retraite de base — environ 814 euros. Avec une inflation de 1,4 % au premier janvier 2026 pour l’année 2025, on atteint 11,40 euros par mois, soit 134,40 euros supplémentaires pour l’ensemble de l’année à venir.
En multipliant ce montant par le nombre de concernés, l’État économiserait pas moins de quatre milliards d’euros en 2026. Une somme non négligeable, d’autant que l’objectif pour l’année à venir est le suivant : « Ne pas dépenser plus en 2026 qu’en 2025. Pas moins, mais pas plus pour chacun d’entre nous ».
Un effort qui, comme indiqué plus haut, concerne l’ensemble des Français. « L’ensemble des prestations sociales seront maintenues en 2026 à leur niveau de 2025 et il n’y aura pas d’exception. Les barèmes de l’impôt sur le revenu et de la contribution sociale généralisée seront, eux aussi, maintenus à leur niveau de cette année ». À noter que le gel des barèmes rendra imposables des personnes qui ne le sont d’ordinaire pas et fera grimper les payeurs à la tranche supérieure…