Les boissons sucrées augmentent le risque de calvitie, selon une étude
Et si limiter les boissons sucrées pouvait freiner la calvitie ? Découvrez cette étude qui révèle leur impact sur la chute de cheveux.
La chute de cheveux gêne de nombreuses personnes au monde, et cela n’est pas différent en France. Stress, fatigue, déséquilibres hormonaux… les causes sont multiples. Mais une nouvelle étude publiée dans la revue Nutrition and Health met en lumière un facteur inattendu : la consommation de boissons sucrées.
La calvitie et les boissons sucrées
L’alopécie, terme médical pour désigner la perte de cheveux, touche un grand nombre de Français. Qu’elle soit légère ou marquée, elle suscite souvent de l’inquiétude. Si le stress est régulièrement cité comme déclencheur, les chercheurs s’intéressent de plus en plus au rôle de l’alimentation.
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Dans cette étude publiée le 21 août 2025, des scientifiques ont analysé 17 recherches validées par leurs pairs, portant sur plus de 61 000 participants. Ainsi, ils ont conclu que la nutrition influence bel et bien la santé capillaire. La vitamine D apparaît comme un élément central. Un déficit de la vitamine est habituellement associé à deux formes fréquentes d’alopécie, l’alopécie areata (auto-immune) et l’alopécie androgénétique (calvitie).
Mais ce n’est pas tout. Les chercheurs ont également examiné une étude chinoise menée auprès de plus de 1 000 jeunes hommes. Verdict : boire plus de 3,5 litres de sodas ou de jus industriels par semaine augmenterait nettement le risque de chute de cheveux. En cause ? Le sucre, qui stimule la production de sébum, favorise la prolifération microbienne sur le cuir chevelu et entretient l’inflammation, un terrain propice à l’alopécie.
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Comment éviter la perte de cheveux ?
Limiter les boissons sucrées et les aliments ultra-transformés pourrait donc jouer un rôle protecteur. À l’inverse, un régime riche en quelques nutriments contribuerait à renforcer la densité capillaire. Les protéines, le soja et les légumes crucifères sont notamment des grands alliés dans cette quête contre la calvitie.
L’étude rappelle aussi que l’alimentation n’est qu’un des facteurs à surveiller. Le stress chronique reste un ennemi redoutable pour la chevelure. Et, comme la peau, les cheveux doivent être protégés du soleil, car une exposition prolongée aux UV les fragilise.
Bien que la génétique ne soit pas modifiable, nos habitudes de vie, elles, le sont. Boire moins de sodas, gérer son stress et protéger ses cheveux au quotidien pourrait être la meilleure stratégie pour préserver une chevelure en bonne santé.