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Plus de dernier repas pour les prisonniers du Texas ! La demande controversée d’un condamné a conduit à l’abolition de la pratique

Publié par Andri R le 07 Juin 2025 à 2:33

Aux États-Unis, la peine de mort est toujours légale. Elle s’accompagne de mesures sérieuses, mais aussi de certaines conditions assez futiles. Par exemple, il est d’usage de laisser un prisonnier condamné à la peine de mort commander le plat de son choix avant de mourir. Toutefois, ce n’est pas le cas au Texas !

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Un usage commun pour un prisonnier sauf au Texas !

Le dernier repas du condamné consiste à donner une dimension plus humaine à un acte qui semble assez barbare. Cette coutume signifie qu’un prisonnier se trouvant dans le couloir de la mort peut commander toute la nourriture qu’il veut. Il pourra ensuite s’en délecter avant de passer l’arme à gauche. Lors de cette commande, les condamnés peuvent donner libre cours à leur imagination !

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Cependant, au Texas, les prisonniers candidats à la peine capitale devront se contenter de ce qu’on leur sert. En effet, ils n’ont plus droit au dernier repas depuis 2011. À cette date, plus précisément le 21 septembre, un homme a fortement abusé de son droit. Cela a attisé la colère d’un responsable étatique, qui a réussi à faire supprimer cette pratique !

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Les caprices d’un homme ont scellé le destin d’autres prisonniers !

En fait, le prisonnier Lawrence Russell Brewer avait causé la mort d’un homme en 1998. Il a agi avec 2 complices : John King et Shawn Berry. Les 3 compères se sont amusés à traîner James Byrd Jr. derrière leur véhicule. Le malheureux a littéralement mordu la poussière sur 5 kilomètres. Après leur procès, King et Bewer ont écopé de la peine de mort, tandis que Berry a hérité de la prison à vie.

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Comme la coutume de l’époque le voulait, les responsables pénitentiaires ont questionné Brewer sur son dernier repas avant de rejoindre le bourreau. Le prisonnier avait énoncé une liste assez longue et hautement détaillée de ses souhaits gastronomiques. Ainsi, il voulait : un bol de gombo frit avec du ketchup, deux steaks de poulet, avec sauce et oignons.

À cela s’ajoutent une omelette au fromage avec bœuf haché, jalapeños et poivrons, cheeseburger triple viande et bacon, trois fajitas, 500 grammes de barbecue, une demi-miche de pain blanc, spécialité pour les amateurs de pizza à la viande, glace à la vanille maison Blue Bell, une pinte, plaque de fudge au beurre de cacahuète avec cacahuètes concassées et trois root beer.

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Le fin mot de l’histoire !

Après avoir donné du fil à recoudre à ses geôliers avec cette commande hors-norme, Brewer a commis un acte impensable. En effet, contrairement aux autres prisonniers, il a refusé tout net de prendre la moindre bouchée de son dernier repas.

Avant cela, un autre prisonnier avait déjà fait preuve de fantaisie dans ses dernières volontés. Steven Woods, pour sa part, a demandé un kilo de bacon, une pizza quatre viandes, quatre poitrines de poulet frites, cinq steaks de poulet frits, deux hamburgers au bacon sur du pain perdu, des frites, une douzaine de gressins à l’ail avec de la sauce marinara et une pinte de glace.

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Ces facéties ont eu raison de la patience du sénateur John Whitmire. Face à l’insolence de Brewer, il a réussi à faire disparaître la coutume du dernier repas, qui existait pourtant au Texas depuis 1924. Les prisonniers texans doivent désormais passer sur la chaise sans gueuleton au préalable.

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1 commentaire

  • t
    tarteaucitron
    14/06/2025 à 12:35
    encore une majorité qui trinque pour une minorité, il aurait été peut être plus judicieux de lui refuser, ou donner plusieurs menus type ou modifier la loi mais pas la supprimer

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