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« Je vais vomir » : Un reportage d’Envoyé spécial sur des petites filles payées par des hommes au Japon indigne les internautes (vidéo)

Publié par Alicia Trotin le 02 Déc 2022 à 14:48
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Le dernier reportage de France 2 sur les idoles au Japon a particulièrement indigné les internautes de Twitter. Des fillettes de sept ans, adulées et payées par des hommes qui ont cinq fois leur âge. Flirtant avec la pédophilie, Envoyé Spéciale révèle les dessous tordus d’une tendance très particulière.

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Une tradition « kawaii » dérangeante

Alors que l’émission avait commencé par parler des problèmes de la CAF et des transports dans le nord de la France, le sujet a rapidement changé. Direction le Japon pour aborder une thématique inconnue des Français : les idoles. Ces jeunes femmes, parfois même des petites filles, qui sont adulées et payées par des hommes bien ancrés dans l’âge adulte. Une tendance très étrange à première vue, qui devient de plus en plus ambigüe au fil du reportage.

Chanteuses et danseuses pour la plupart, ces femmes-enfants sont repérées dès leurs sept ans pour être transformées en véritables produits de consommation par des agences. En spectacle, elles peuvent être approchées par leur public, principalement composé d’hommes, ayant au minimum une cinquantaine d’années.

Être une idole : un statut très strict

Ces jeunes femmes peuvent être approchées, en effet, leur public est très friand des séances photos. Ce ne sont donc pas des stars inaccessibles. Cependant, à aucun moment, elles ne peuvent être touchées. Les contacts physiques sont interdits ainsi que les demande de rendez-vous ou même de numéro de téléphone. Le reportage décrit la relation entre l’idole et le fan comme un amour fictif, une relation platonique. Néanmoins, à en voir les témoignages, il y a parfois plus que cela.

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Toutefois, ces femmes ne peuvent pas entretenir de relations amoureuses dans leur vie privée. Si c’était le cas, elle serait immédiatement lâchée par leur agent. Avoir une vie personnelle n’est pas compatible avec leur statut. Leur public peut payer pour avoir des têtes à têtes après les concerts.

C’est le cas de Noji, journaliste économique de 63 ans qui dépense au minimum un sixième de son salaire à cette passion malsaine. Amoureux de Mizuki, une chanteuse de 22 ans, il se paye régulièrement des moments isolés avec elle. Même s’il n’est pas question d’attirance sexuelle, la passion de cet homme pour la jeune femme semble tout de même incontrôlable et toxique.

« quand je la vois passer de bons moments avec d’autres fans, ça me fait mal… »

Twitter lance une alerte à la pédophilie banalisée

En effet, le Japon est un pays qui a un rapport très complexe avec les enfants. Le journaliste indique en effet que la pornographie enfantine n’a été interdite qu’en 2014. Une interdiction récente qui n’est pas encore rentrée dans les mœurs.

Dans le reportage, une des idoles, âgée de sept ans, est montrée avec son public. Des hommes sexagénaires qui n’ont aucune gêne à la filmer ou la photographier en ajoutant des commentaires plus qu’ambiguës.

 « Tu es toute belle. Tu sais, j’ai beaucoup de photos, mais si j’en poste trop, je vais avoir l’air d’un malade. »

Une tendance de femmes-objets qui a mis mal à l’aise les internautes. Presque immédiatement, c’est une vague de messages dénonçant la pédophilie normalisée du pays qui a envahi Twitter. Des téléspectateurs totalement choqués du rôle endossé par ces fillettes. Sur ces messages, colère et dégoût sont exprimés face à cette tendance. Les regards lubriques des fans et les parents des idoles qui poussent leur enfant dans ce commerce malsain, c’est cela qui a marqué les internautes.

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