Procès Jubillar : L’amant de Delphine coupable ? Son téléphone a borné au domicile de l’infirmière selon la défense
Depuis le 22 septembre, Cédric Jubillar fait face à la justice. Accusé du meurtre de Delphine Jubillar, la défense a décidé d’exprimer des doutes sur l’innocence de l’amant de l’infirmière. Le soir du drame, le téléphone de l’homme aurait d’ailleurs borné au domicile du couple.
L’amant de Delphine Jubillar était-il au domicile du couple le soir du drame ?
Nouveau rebondissement dans l’affaire Jubillar. Alors que Cédric Jubillar est seul sur le banc des accusés, les avocats de la défense pointe du doigt plusieurs ombres au tableau. Ces derniers tentent en effet de tourner les soupçons vers l’amant de l’infirmière disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Et finalement, sans cet amant, la défense n’aurait presque aucun argument pour défendre l’accusé.
Lors de l’enquête, les policiers se sont concentrés sur cette nuit d’horreur, notamment sur les téléphones qui ont borné dans le village de Cagnac-les-Mines. Evidemment, les habitants de la commune ont été évincés de cette enquête. Mais pour la défense, le dossier écarte un numéro : celui de l’amant de Delphine Jubillar.
À lire aussi
Plusieurs questions se posent alors : pourquoi le téléphone de l’amant borne-t-il au domicile des Jubillar ce soir-là ? Pourquoi ces faits ne sont pas retenus au procès ? Pour l’avocat de la défense, l’amant cache des choses. De son côté, Cédric Jubillar clame une nouvelle fois son innocence !
Les voisins témoignent
Le 6 octobre dernier, plusieurs témoins se sont rendus à la barre. L’amant de Delphine Jubillar a dû répondre aux questions de la défense, notamment au sujet de son téléphone. Parfois, les propos de l’homme ne coïncident pas totalement avec les procès-verbaux. Mais quand on évoque Delphine, il reste formel : « je peux vous assurer que c’est la première fois de ma vie que je me suis dit que je pourrais rester toute la vie avec quelqu’un » .
Ce procès, c’est aussi l’occasion d’entendre les voisins du couple Jubillar. Nora, une femme de 53 ans, aurait entendu des cris provenant de leur maison, le soir des faits. Vers 23 heures, la femme sort devant sa porte pour fumer une cigarette. Elle entend alors des cris de femme, et des aboiements. « Je me suis penchée pour voir ce qui se passait mais de là où j’étais, je ne voyais rien » indique-t-elle.
Si ce témoignage semble indiquer que Delphine Jubillar est décédée à son domicile, reste à comprendre si c’est son mari qui l’a tué, ou s’il s’agit de l’amant, dont le téléphone a borné dans le village de Cagnac-les-Mines le soir des faits.