Procès Jubillar : sperme, traces de sang… Que révèlent les traces ADN ?
Depuis le 22 septembre, Cédric Jubillar est jugé par la cour d’assises du Tarn. Il est poursuivi pour « meurtre par conjoint » après la disparition de sa femme dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Ce mardi 30 septembre, ce sont les traces ADN qui étaient au cœur du procès. Voici ce qu’elles ont révélé.
Plusieurs objets saisis et analysés
Après l’analyse des téléphones du couple, ce sont désormais les traces ADN qui sont au cœur du procès Jubillar. Ce mardi matin, une experte en analyse d’empreintes génétiques a témoigné devant la cour d’assises du Tarn. Plusieurs objets ont été analysés par cette experte.
Elle a analysé des scellés prélevés par des techniciens en identification criminelle. « J’ai été commise à 11 reprises pour analyser des scellés« , a-t-elle précisé. Elle a dû passer au peigne fin de nombreux objets dont elle a fait l’énumération : « un drap rouge saisi dans le coffre », « un plaid bleu saisi dans la niche du chien » ou encore « un sweat à capuche saisi au sol dans la maison ».
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Parmi les scellés, on retrouve le fameux pyjama panda que portait Cédric Jubillar lors de l’arrivée des gendarmes, juste après son appel au 17. Un autre objet a marqué l’enquête : la couette saisie dans le tambour de la machine à laver près de laquelle le père de famille s’affairait à l’arrivée des enquêteurs. Des analyses ont aussi été effectuées sur les eaux de vidanges récupérées dans la machine après le lavage.
Des traces de sang et de sperme découvertes
Des traces de sperme et d’enzymes pouvant révéler la présence de salive ont été découvertes. Des micro-traces de sang ont aussi été trouvées, mais ces analyses n’ont pas permis de découvrir de preuve indéniable de l’implication du peintre-plaquiste dans la disparition de son épouse.
Pour rappel, une ex-compagne de Cédric Jubillar a indiqué que ce dernier lui avait avoué lors d’un parloir avoir tué Delphine. Lors de son audition, elle a déclaré ceci : « II m’a parlé de la couette et de la housse de couette […] lorsqu’il a étranglé Delphine, elle s’est vidée dessus« .
Au sujet de la couette, la housse de couette et les eaux usées, l’experte a précisé qu' »aucun profil génétique exploitable n’a pu être caractérisé dans les liquides. La recherche de sang est positive, mais de sang humain est négative« . À noter que seuls les ADN de Cédric Jubillar et Delphine Jubillar ont été découverts sur les différents objets.
