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Un sexagénaire jeté d’un pont sans raison alors qu’il dormait dans sa voiture

Publié par Charlène Deveaux le 15 Fév 2022 à 9:52
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La cour d’assises des mineurs de Haute-Garonne juge du 14 au 18 février cette affaire d’une violence inouïe. La victime était un septuagénaire, décédé après avoir été jeté dans la Garonne en pleine nuit par quatre individus. L’un des suspects n’avait que 17 ans au moment des faits.

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Un sexagénaire jeté d’un pont

LA VIDEO DU JOUR A NE PAS MANQUER

Encore une histoire sympa à raconter à ses gosses avant d’aller dormir. « Le père Noël n’existe pas, le soleil n’est pas un vulgaire point jaune qui fait mal aux yeux, mais une étoile brûlante, et y a des gens qui s’amusent à jeter des innocents par-dessus des ponts sans aucune raison » . Une sombre vérité qui s’est déroulée à Toulouse, dans la nuit du 17 juillet 2018.

La victime, âgée de 61 ans, se situait dans sa voiture, sur le parking de la piscine Nakache, proche des bords de la Garonne de la ville rose. L’homme qui s’apprêtait à passer sa nuit dans sa voiture s’est soudainement fait agresser par quatre individus qui l’ont roué de coups, forcés à retirer 200 euros d’un distributeur de billets, pour finalement se débarrasser de lui en le faisant passer par-dessus la rambarde du haut pont d’Empalot sur la rocade. La victime n’aura malheureusement pas survécu à ses blessures.

pont toulouse

Réclusion à perpétuité

Les accusés avaient entre 17 et 24 ans au moment des faits. Juste avant de commettre l’irréparable, la bande aurait été aperçue dans les rues de différents quartiers de la ville, en train d’agresser des passants au hasard en leur dérobant leurs cartes de crédits et leurs téléphones. Dans plusieurs acteurs du dossier, on évoque un scénario façon Orange mécanique. Une référence qui en dit long sur l’ultra violence gratuite dont on fait preuve ces très jeunes garçons.

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Aujourd’hui âgés de 20 à 28 ans, les Toulousains encourent la réclusion criminelle à perpétuité, sauf pour celui étant mineur lors de cette nuit d’horreur. Pour l’instant, aucun membre de la bande n’a avoué avoir jeté le corps de la victime dans le fleuve. Le procès se tient à huis clos.

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