Hommage à Brigitte Bardot : Audrey Crespo-Mara crée le malaise en plein JT
Ce 28 décembre 2025, les fans de Brigitte Bardot ont appris la disparition de l’actrice à l’âge de 91 ans. Dans ce cadre, les hommages se multiplient. Mais, sur le JT de 13 heures sur TF1, la journaliste Audrey Crespo-Mara a créé le malaise en évoquant les condamnations de la comédienne défunte.
Brigitte Bardot, une icône en France et ailleurs
Après la disparition de son ami Alain Delon, l’actrice, mannequin et militante Brigitte Bardot a perdu la vie à son tour à l’âge de 91 ans. Elle était l’une des actrices les plus connus en France et à l’international, souvent vantée pour sa beauté et pour son franc-parler.
En France et ailleurs, elle était d’ailleurs devenue un symbole de l’émancipation féminine et le symbole même de la beauté au féminin. Mais, au-delà de sa beauté et de sa blondeur reconnaissable, elle a eu une carrière bien remplie.
Brigitte Bardot, ou BB, est née en 1934 à Paris. Elle fut une star mondiale, une égérie de mode, une muse pour certains artistes également. Cette dernière représentait la femme libre, la femme fatale aussi et l’anticonformisme dans les années 60 et 70.
Une carrière bien remplie entre films, mannequinat, chansons et livres
Brigitte Bardot a commencé sa carrière dans le film Le Trou normand en 1952. Puis, après cela, elle enchaînera les rôles et des activités. Elle jouera L’Invitation au château au théâtre et dans plusieurs films comme Et Dieu… créa la femme ou Boulevard du rhum.
Dans le même temps, elle aura aussi une carrière de mannequin, de danseuse, mais aussi de chanteuse puisqu’elle sortira de nombreux titres musicaux durant sa carrière. Puis, elle publiera aussi plusieurs ouvrages au cours de sa vie.
Elle publie par exemple Initiales B.B. : mémoires, Un Cri dans le silence en 2003, puis son dernier en date, Mon BBCdaire, qui a été publié en 2025. D’ailleurs, Brigitte Bardot ne s’est pas contenté de publier un livre en 2025, elle est restée très active depuis qu’elle est à la retraite.
Une lutte incessante pour le bien-être animal
Elle est restée très active, mais surtout dans le militantisme. En effet, Brigitte Bardot était très engagée pour la cause animale. Brigitte Bardot fut porte-parole de la SPA et combattait l’abandon des animaux. Par la suite, elle prend position pour le pistolet d’abattage indolore dans les abattoirs.
C’était alors dans les années 1960, elle devient d’ailleurs pescétarienne à ce moment-là pour limiter sa consommation animale. Puis, un peu plus tard, elle prendra finalement position contre la pêche aux phoques, notamment dans les eaux canadiennes.
Ce combat contre le massacre des phoques et de leurs bébés deviendra central dans sa vie pendant plusieurs années. Dans ce cadre, elle mènera d’ailleurs une manifestation devant l’ambassade de Norvège.
« Il faut que vous vous disiez, même si la chasse au phoque existe depuis 300 ans, que les traditions changent et seuls les imbéciles ne changent pas d’avis », disait-elle sur ce sujet dans les années 1970. Puis, elle prendra aussi position contre la production de viandes de cheval.
« Il y a des tas de pays qui ne mangent pas de chevaux et qui ne se portent pas plus mal pour autant. Je trouve ça dégueulasse et puis la façon dont on les transporte que ce soit par bateau ou par train. Ils arrivent dans des conditions abominables« , avait-elle déclaré.
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« Les Français pensent qu’à bouffer, ils sont gros et gras »
« Les Français n’ont qu’à plus manger de viande de cheval et puis c’est tout. Pourquoi on ne mange pas de chien ou de chat ? Les Français pensent qu’à bouffer. Ils sont gros et gras, et meurent d’un infarctus, et les femmes font des régimes. Qu’ils mangent moins », avait-elle ajouté.
Puis, en 1986, elle crée finalement la Fondation Brigitte Bardot pour le bien-être des animaux. « J’ai donné ma jeunesse et ma beauté aux hommes. Que je donne ma sagesse et mon expérience et le meilleur de moi-même aux animaux », déclarait Bardot.
Avec sa fondation, l’actrice lutte contre la maltraitance, les abandons, la fourrure, contre les abus de la chasse, contre certaines pratiques dans les abattoirs, contre l’exploitation d’animaux sauvages notamment dans des cirques ou encore contre le braconnage.
Brigitte Bardot, critiquée pour ses prises de position
Mais, à côté de cela, Brigitte Bardot, actrice très fortunée, a également été très critiquée pour ses prises de position. S’estimant très conservatrice, Brigitte Bardot a souvent été critiquée et taxée de soutenir l’extrême droite. D’ailleurs, son époux, Bernard d’Ormale était un ami de l’épouse de Jean-Marie Le Pen.
Sur le sujet du Rassemblement National (FN à l’époque), elle s’exprimait d’ailleurs en se définissant comme de droite. En 2012, elle prend d’ailleurs position pour Marine Le Pen. « Je souhaite qu’elle sauve la France, elle est la Jeanne d’Arc du XXIe siècle », disait Bardot.
Par la suite, politiquement, elle appellera cependant au vote pour le parti Animaliste. Mais, ce qui a vraiment fait parler, ce sont ses prises de positions sur l’homosexualité ou l’islam en France. L’actrice a été condamnée plusieurs fois pour incitation à la haine.
Ses propos polémiques sur l’islam
Des propos jugés discriminatoires et polémiques contre l’immigration, l’islam, l’abattage rituel des animaux, le métissage, ou l’homosexualité. Par exemple, dans Le Figaro, en 1996, elle évoquait la fête de l’Aïd.
« Voilà que mon pays, la France, ma patrie, ma terre, est de nouveau envahie, avec la bénédiction de nos gouvernements successifs, par une surpopulation étrangère, notamment musulmane, à laquelle nous faisons allégeance », disait-elle.
« De ce débordement islamique, nous devons subir à nos corps défendant, toutes les traditions. D’année en année, nous voyons fleurir les mosquées un peu partout en France alors que nos clochers d’églises se taisent faute de curés », lit-on.
Puis, en 2003, dans son livre Un cri dans le silence, elle déclare ceci : « Je suis contre l’islamisation de la France. Cette allégeance obligatoire et cette soumission forcée me dégoûtent. Me voici peut-être, encore, fragilisée par l’ombre d’un procès, mais il n’est pas né celui qui m’empêchera de m’exprimer ».
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« Nos aïeux, les anciens, nos grands-pères, nos pères ont donné leurs vies depuis des siècles pour chasser de France tous les envahisseurs successifs. Pour faire de notre pays une patrie libre qui n’ait pas à subir le joug d’aucun étranger », lit-on aussi.
« Alors que chez les animaux, la race atteint des sommets de vigilance, les bâtards étant considérés comme des résidus, bons à laisser pourrir dans les fourrières, ou à crever sans compassion d’aucune sorte, nous voilà réduits à tirer une fierté politiquement correcte à nous mélanger », ajoute-t-elle sur le métissage.
Des propos qui ne passent pas sur l’homosexualité et sur les femmes
Sur l’homosexualité, elle tient aussi des propos polémiques : « Certains homosexuels ont toujours eu un goût et un talent plus subtil, une classe, une envergure, une intelligence, un esprit, un esthétisme qui les différenciaient du commun des mortels », commence-t-elle.
« … Jusqu’à ce que tout ça dégénère en lopettes de bas étage, travelos de tous poils, phénomènes de foire, tristement stimulés dans cette décadence par la levée d’interdits qui endiguaient les débordements extrêmes », ajoute Bardot.
Puis, sur le sujet des femmes : « Et toutes ces femmes ministres du gouvernement, est-ce vraiment leur place ? Les femmes, si elles savent se servir de leurs atouts, auront toujours le pouvoir de faire plier les hommes à leurs moindres désirs », explique Bardot.
Puis, elle a été très critiquée pour sa prise de position sur le mouvement MeToo : « Ne me parlez pas de #MeToo, de ces procès grotesques pour une main aux fesses dont on se souvient trente ans après. Quelle décadence », avait dit Brigitte Bardot.
« J’aime qu’un homme soit viril et qu’une femme soit féminine. Le féminisme m’agace« , disait-elle. « Le féminisme, c’est pas mon truc, moi j’aime bien les mecs », avait-elle aussi déclaré. Bref, de très nombreuses polémiques qui reviennent à la surface juste après son décès.
Audrey Crespo-Mara dérape en plein JT
Sur les réseaux, beaucoup de gens parlent de ses prises de position controversée. Et, le sujet a visiblement échappé à la journaliste Audrey Crespo-Mara sur le JT de 13 heures sur TF1.
Peu de temps après le décès de Brigitte Bardot, alors que tous les médias lui rendent hommage, la journaliste a évoqué son passé controversé. La journaliste a créé le malaise en évoquant ses condamnations pour incitation à la haine en plein JT.
« Elle a quand même été condamnée six fois pour propos à caractère racistes… », a balancé la journaliste sur le plateau. Ce à quoi a réagi Franz-Olivier Giesbert dans la foulée : « Pfff, c’est totalement faux, c’est la justice ! ».
Brigitte Bardot sera inhumée ce 7 janvier prochain
Ces dernières années, l’actrice a eu quelques problèmes de santé. Certains médias évoquaient de problèmes de santé psychologique, mais aussi de santé physique. Par exemple, elle avait été hospitalisée récemment et beaucoup de proches s’inquiétaient pour elle.
Et finalement, Brigitte Bardot est décédée à l’âge de 91 ans. Après les révélations sur les causes de son décès, les hommages se sont multiplié. Parmi les hommages, nous comptons celui d’Emmanuel Macron, celui d’Anouchka Delon, Paul Belmondo, Line Renaud, entre autres.
Même si Brigitte Bardot n’avait pas été tendre avec Macron, il lui a donc laissé un hommage sur X (anciennement Twitter). Mais, il n’est pas le seul politicien à avoir donné un homme. Il y a aussi eu Michel Barnier, Jordan Bardella ou encore Gabriel Attal.
L’ex-compagne de Jean-Louis Trintignant a eu quatre maris, dont le dernier Bernard d’Ormale. Elle laisse aussi derrière elle son fils, Nicolas Charrier, ainsi que ses petits-enfants et arrière-petits-enfants. Brigitte Bardot sera inhumée le 7 janvier 2026 au cimetière marin de Saint-Tropez.