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La date de la fin de la vie sur Terre est connue, la NASA a prédit la disparition totale de l’oxygène sur notre planète

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Une fin suffocante se profile pour la Terre. La NASA prévoit la date à laquelle l’oxygène disparaîtra totalement de l’atmosphère terrestre, rendant toute forme de vie impossible sur notre planète.

Des chercheurs de l’Université Toho et de la NASA ont publié, ce 1ᵉʳ août, une étude inquiétante pour l’avenir de la Terre. Selon leur analyse, une échéance serait désormais fixée pour l’extinction de toute vie. Et il ne s’agit pas ici de catastrophes naturelles ou humaines, mais d’un processus lent, naturel et inévitable.

Bien que nos choix puissent accélérer certaines conséquences fatales pour la nature, cette extinction pourrait survenir à cette date, indépendamment de notre volonté. D’ici là, l’oxygène aura disparu de l’atmosphère terrestre, rendant la vie complètement impossible sur Terre. Cet article vous explique tout sur ces découvertes au potentiel alarmant.

La diminution progressive de l’oxygène dans les océans

La menace d’un recul de l’oxygène sur notre planète n’est pas nouvelle. Depuis plusieurs années, les scientifiques alertent sur le déclin préoccupant du taux d’oxygène dans les océans.

Beaucoup pensent que la principale source d’oxygène respirable sur Terre est la forêt amazonienne. Pourtant, cette idée largement répandue est fausse. En réalité, la majorité de l’O₂ que nous respirons provient des océans. Cela s’explique par le fait que la production d’oxygène par certaines flores terrestres est quasiment égale à leur consommation, ce qui entraîne un bilan nul pour l’atmosphère.

Ainsi, cet élément vital s’accumule dans l’atmosphère grâce à des micro-organismes marins capables de photosynthèse. En réalité, ce processus biologique est apparu en premier lieu dans les océans, au cours de l’évolution du vivant, il y a environ 3,7 milliards d’années. Pendant plus de deux milliards d’années, la photosynthèse s’est uniquement opérée dans les océans.

Aujourd’hui, approximativement 2 % de l’oxygène océanique total ont déjà disparu depuis 1960. Dans certaines régions, le volume d’eau présentant des conditions anoxiques a plus que quadruplé. Cela a conduit à une extension des zones mortes sur les littoraux. La Terre connaît donc un processus de diminution significative de l’O₂ dans son atmosphère, qui ne cesse de s’accélérer.

Que se passe-t-il lorsque l’atmosphère perd son oxygène ?

En tant qu’humains, on pourrait croire que la disparition totale de l’oxygène ne menace que notre espèce. Pourtant, l’absence de cet élément bouleverse profondément les conditions de l’atmosphère terrestre, au point de les rendre incompatibles avec presque toute forme de vie. Le danger dépasse largement le seul fait de ne plus pouvoir respirer.

La baisse du niveau d’oxygène dans notre atmosphère impacte de nombreux autres aspects de la planète. La perte enregistrée au cours des soixante dernières années en est déjà une illustration. Dès que l’oxygène diminue, la couche d’ozone suit le même chemin. L’exposition accrue de la Terre au rayonnement solaire en l’absence de cette couche protectrice constitue l’un des premiers effets mortels.

Comme l’explique Kazumi Ozaki, professeur adjoint à l’Université Toho, les modifications de l’atmosphère terrestre provoquées par cette exposition entraîneraient également une augmentation de la concentration de méthane dans l’air, le rendant, à terme, plus toxique.

Un scénario dans lequel presque aucune forme de vie ne pourrait survivre. Seuls quelques micro-organismes « anaérobies », qui n’ont pas besoin d’oxygène pour vivre, pourraient continuer à exister. Cela illustre bien que la vie sur Terre disparaîtrait ainsi à cause d’un changement naturel, sans cataclysme soudain, « asphyxiée par le manque d’oxygène ».

Jusqu’à présent, combien de temps pensions-nous avoir ?

Les prédictions de la « fin du monde » sont nombreuses dans l’histoire humaine. Religieuses, scientifiques ou mystiques, elles fixent des dates variées, souvent proches, parfois inquiétantes… mais toujours dépassées sans conséquence.

Du côté scientifique, les analyses sont nombreuses, mais fréquemment plus floues. La fin de la vie sur Terre ne coïnciderait pas nécessairement avec la fin de la planète, ni même avec celle de l’espèce humaine. Mais dans tous les cas, c’est la progression vers ce point de non-retour qui inquiète.

Mathématiquement parlant, les probabilités ne sont pas si mauvaises qu’on pourrait le croire. En moyenne, la durée de vie d’une espèce de mammifère tourne autour d’un million d’années, bien que certaines franchissent la barre des dix millions. À titre d’exemple, l’Homo erectus, notre ancêtre, a survécu environ 1,9 million d’années.

En supposant que l’humanité atteigne au moins ce seuil d’un million d’années, indépendamment de ses impacts sur l’environnement, il nous resterait encore quelque 800 000 années. La question est donc de savoir si nous allons écourter cette durée par notre propre comportement… ou si nous parviendrons à la prolonger grâce à nos innovations.

La date de la fin de la vie sur Terre : la NASA annonce quand l’oxygène disparaîtra

L’oxygène, élément fondamental à l’émergence de la vie sur Terre il y a environ 2,4 milliards d’années, pourrait-il un jour disparaître totalement ? Des scientifiques de l’Université Toho, en collaboration avec la NASA, ont exploré cette hypothèse. Dans leur étude, ils ont modélisé l’évolution future de l’atmosphère terrestre.

Leurs résultats indiquent qu’un lent déclin de l’oxygène serait inévitable, causé par les transformations progressives du Soleil. En effet, celui-ci devrait continuer à se réchauffer avec le temps, entraînant une diminution drastique du dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Un déséquilibre qui compromettrait alors les conditions nécessaires au maintien de l’oxygène.

Selon les projections, ce processus pourrait débuter dans environ 10 000 ans – une échéance relativement proche à l’échelle géologique. L’atmosphère terrestre connaîtrait alors une chute vertigineuse de l’oxygène, atteignant des niveaux jusqu’à un million de fois inférieurs à ceux actuels. Ce basculement serait irréversible et aboutirait à la disparition de l’oxygène d’ici à un milliard d’années.

Attention : êtes-vous tombé dans le pessimisme social ?

Un phénomène connu sous le nom de « pessimisme social » pourrait expliquer pourquoi nos prévisions sont si souvent sombres. En résumé, lorsqu’un processus échappe à notre contrôle immédiat, nous avons tendance à nous considérer comme condamnés. Dans ce contexte, chaque génération se sent unique… comme si elle allait assister à la fin du monde.

Et pourtant, au cours des 200 000 dernières années, environ 117 milliards d’êtres humains ont vu le jour. Sur ce total, 109 milliards sont déjà morts. Autrement dit, près de 7 % de tous les humains ayant jamais existé vivent aujourd’hui – soit autant que ceux nés durant les 150 000 premières années de notre histoire. Et aucun d’entre eux n’a assisté à l’apocalypse.

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Bien au contraire, jamais nous n’avons été aussi nombreux, aussi en bonne santé, aussi prospères ni aussi longtemps vivants. Certes, les effets néfastes de cette prospérité sont bien réels. Mais il est aussi possible que le destin de l’humanité ne soit pas encore scellé.

L’avenir reste incertain

Plusieurs voies pourraient nous permettre de repousser cette échéance. Parfois, des innovations ont permis de renverser des processus que l’on croyait inévitables. De nouvelles prévisions émergent, plus audacieuses : comme celle de continuer l’humanité ailleurs.

Même si cela paraît aujourd’hui encore très lointain, il faut rappeler que l’extinction de l’oxygène l’est tout autant.

Par ailleurs, notre Soleil fournit encore suffisamment d’énergie pour plusieurs milliards d’années. Et l’abondance de ressources présentes dans la ceinture d’astéroïdes et la ceinture de Kuiper pourrait permettre de subvenir aux besoins d’une population bien plus importante que celle d’aujourd’hui. Des ressources qui pourraient sauver l’humanité, si elle sait les utiliser mieux qu’elle ne l’a fait avec la Terre jusqu’à présent.