Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Le saviez-vous ?

Le Saviez-vous : Qu’est-ce que la natalophobie, très courante en cette fin d’année ?

Publié par Alicia Trotin le 30 Nov 2022 à 14:30
Partagez ce contenu sur Facebook
Partagez ce contenu sur Whatsapp
Partagez ce contenu sur Twitter
Partagez ce contenu par mail

Qui ne s’est jamais posé une question à laquelle il n’a pas trouvé de réponse ? Nous sommes là pour vous éclairer sur des sujets en tous genres. Chaque jour, le TDN vous propose une nouvelle connaissance insolite que vous ignoriez sûrement ou dont vous êtes totalement passé à côté. Aujourd’hui, c’est un le saviez-vous, de saison, puisqu’on va parler de tout ce que symbolise le mois de décembre.

Après vous avoir donné une astuce immanquable pour tout automobiliste qui se respecte, on va plutôt parler traditions. Les fêtes de fin d’année arrivent pour notre plus grand bonheur, toutefois, souvenez-vous que ce n’est pas universel. Si pour certains, les décorations étincelantes, les chocolats et les cadeaux sont synonymes de meilleure période de l’année, pour d’autres, c’est véritablement un cauchemar.

À lire aussi : Le saviez-vous : Pourquoi le Père Noël est-il rouge et blanc ?

Natalophobie

Un moment plutôt angoissant

Pour certains, trouver un cadeau, rester en famille, passer de longues heures à table, ou encore toutes ces illuminations : Noël n’est pas une partie de plaisir. Si vous vous reconnaissez dans cette description, c’est certainement que vous êtes natalophobe.

Avoir peur d’affronter Noël, c’est avoir peur de la nativité. D’où, la natalophobie. De plus en plus étendue à la peur des fêtes de fin d’année dont du Nouvel An, cette peur irrationnelle touche chaque année, de plus en plus de personnes. Considérée comme un trouble anxieux, c’est à la fois l’angoisse, la tristesse et le mal-être face aux fêtes de décembre.

LA VIDEO DU JOUR A NE PAS MANQUER

Comme toutes les phobies, elle est provoquée par un objet ou une situation. Cela peut être un sapin, un père Noël, ou même des décorations lumineuses. Peu de temps avant le début de l’hiver, il y a la fameuse « dépression saisonnière », ce qui peut en partie expliquer cette baisse de moral face à l’arrivée des festivités. Pour certains, la natalophobie est le souvenir d’un mauvais moment, peut-être d’un deuil. Pour d’autres, les crises de famille, les problèmes financiers ou la peur de se retrouver seul provoquent de l’angoisse face à cette période de l’année.

À lire aussi : « Ils s’arrachent déjà ! » : Les pulls moches de Noël font leur grand retour à Lidl

Dépasser sa natalophobie

Pour la psychiatre Fanny Jacq, c’est le décalage entre le symbole de Noël et la réalité qui peut être responsable de cette angoisse.

« Beaucoup de gens n’apprécient pas les fêtes de fin d’année et ont tendance à se sentir déprimés vers Noël / Nouvel AnJe crois que ce mal-être a deux causes principales : la première, c’est que la télévision, le cinéma et les réseaux sociaux véhiculent une image « fantasmée » des fêtes de Noël, où les familles sont heureuses et unies, où il y a de la joie, des cadeaux, de la nourriture à foison. Ce décalage entre ce que Noël « devrait être » et « ce qu’il est vraiment » peut générer une souffrance psychologique.« 

Dr. Fanny Jacq, pour Top Santé

Pour lutter contre cette phobie, les médecins conseillent de voir un spécialiste. Souvent, la fin d’année permet de faire un bilan sur les mois qui viennent de s’écouler. Le moment idéal pour s’accepter tel qu’on est et essayer de composer avec les problèmes du quotidien.

Abonnez vous à la Newsletter TDN

« Assumez d’avoir des problèmes d’argent, d’avoir des difficultés à sociabiliser, d’être quelqu’un de solitaire… pour mieux vivre cette situation et éventuellement parvenir à progresser : c’est une démarche d’auto-acceptation qu’un psychologue / qu’un psychiatre pourra vous aider à accomplir.« 

Pour cette psychiatre, il est tout à fait possible de trouver un équilibre dans les fêtes. Accepter votre natalophobie et essayer d’être présent pour cette période familiale.

« Par exemple, si l’idée d’un grand repas en famille vous angoisse, proposez de venir uniquement pour le dessert ou pour l’apéritif. Vous avez le droit de ne pas apprécier les fêtes de fin d’année : n’hésitez pas à le dire, sans agressivité, à vos proches.« 

Dr Fanny Jacq

À lire aussi : Étonnants ou franchement laids : le meilleur du pire des sapins de Noël